
Antoine de Caunes : «Mes parents n’étaient pas optimistes pour moi»
Antoine de Caunes et Xavier Coste viennent nous présenter une bande dessinée intitulée «Il déserte».
Dans ce livre, l’histoire vraie de Georges de Caunes, papa d’Antoine, qui a tenté de vivre seul sur une île déserte pendant un an.
Rencontre avec l’humoriste et le dessinateur.
Georges de Caunes est-il un symbole de la liberté ?
Antoine de Caunes : Il voulait être indépendant. C’était un journaliste reconnu à l’époque, il présentait le journal de 20H. Il était libre de ses propos, de ses commentaires. Là, il veut partir un an sur une île déserte comme un naufragé.
Comment avez-vous géré cela dans le cercle familial ?
Antoine de Caunes : J’ai 8 ans à l’époque. C’est bizarre de voir son papa qui va disparaître. Tous les soirs, je l’entends à la radio, il raconte sa journée dans une chronique. Je suis très inquiet évidemment.
Comment avez-vous fait pour retracer cette histoire ?
Xavier Coste : Son père a tout archivé. Il y avait tout et n’importe quoi. On avait même les factures et devis de l’époque, il a tout rédigé pour savoir ce dont il avait besoin sur une île. On avait aussi son journal intime.
Antoine de Caunes : Il avait une écriture très spécifique. On l’a fait décrypter par un professionnel. J’ai été ému à la lecture de son journal intime. Il y a un fossé considérable entre ce qu’il ressent et ce qu’il avait dit à la radio.
Quel était l’avis de vos parents sur votre carrière ?
Antoine de Caunes : Ils étaient très inquiets quant à mon avenir. Ils n’étaient pas optimistes. Mon père avait un bon sens de l’humour, cela le faisait rire mais ça le dépassait un peu. Ils ont vu que je faisais ce que j’avais envie de faire dans la vie, c’est le but d’une éducation réussie.
Si je vous dis José Garcia, cela vous évoque quoi ?
Antoine de Caunes : Cela m’évoque un vin rosé d’une qualité discutable, c’est quelqu’un dont je peux passer le numéro de téléphone comme ça. Il y a un pacte de non-agression entre nous dans le monde entier. C’est fini, on fait exploser le standard, il faut refaire tout le carnet d’adresses, c’est un enfer.
Est-ce qu’on va pouvoir vous revoir dans un talk-show ?
Non, je n’y reviendrai pas. J’ai fait le tour du sujet entre le plateau, le public, le direct. Je n’ai plus envie de ça du tout.
Retrouvez la suite de l’interview en vidéo ci-dessous :
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