«Get Out» : quand horreur et hyper réalisme ne font qu’un
La Deux propose la diffusion inédite de l’Oscar du Meilleur scénario original 2018. Premier long métrage de l’ex-humoriste américain Jordan Peele, «Get Out» démonte le racisme ordinaire à l’ère post-Obama. À ne pas manquer ce mercredi soir, 20h30 !
Ensemble depuis quatre mois, Chris et Rose filent le parfait amour. Ce jeune étudiant photographe est noir, sa chérie blanche. Un week-end mémorable chez ses beaux-parents attend Chris. Dans une somptueuse maison d’Alabama, il est présenté aux géniteurs de Rose, un couple de bourgeois progressistes (un papa neurochirurgien, une maman psychothérapeute), et aux domestiques, la servante et le jardinier, deux Afro-Américains. Il remarque d’emblée leur air un peu trop joyeux et bizarre, comme l’apparente indifférence de ses beaux-parents face à sa couleur de peau… Il ne peut s’empêcher de tous les trouver louches.
«Get out» («Sortez»), c’est ce qu’on a envie de hurler au héros tant l’ambiance malsaine et les subtiles micro-agressions sont de plus en plus palpables. Et l’inimaginable descente aux enfers ne fait que commencer pour Chris, incarné par l’excellent Daniel Kaluuya. Oscar du Meilleur scénario «L’histoire n’évoque pas que le racisme, mais aussi les abus de riches notables qui ne prennent que leur propre bien-être en considération», insistait Jordan Peele lors de la sortie en salles du film, en 2017.
Le cinéaste, alors trentenaire, signait son premier forfait. Tourné en trois semaines à peine, doté d’un budget de 4 millions d’euros, son film en a rapporté 230. Plébiscité par la critique et le public, il décrochera l’Oscar du Meilleur scénario original.
Extrait d’un article paru dans le magazine Télépro du 30/01/2020
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