Deux nations se retirent de la compétition, et les organisateurs annoncent la présence de public dans l’Ahoy Arena de Rotterdam.
À un peu plus d’un mois des festivités à Rotterdam pour le 65e Concours Eurovision de la chanson, les choses bougent tant dans la production que l’organisation.
En mars, deux pays ont été contraints (et forcés) de se retirer de la compétition. Il s’agit de l’Arménie qui invoque les mêmes problèmes que lors de l’Eurovision Junior, en novembre dernier. Avec le conflit géopolitique du Haut-Karabagh, le diffuseur estime qu’il n’a pas su préparer sa participation, et préfère donc faire l’impasse cette année.
L’autre retrait vient de Biélorussie. On parlera plutôt d’une disqualification puisque le titre «Ya Nauchu Tebya» de Galasy ZMesta entrait en contradiction avec le règlement de l’Union européenne de radiotélévision (UER) pour ses messages politiques sous-jacents dans le contexte d’une contestation du peuple suite à la réélection d’Alexandre Loukachenko. La télévision biélorusse a été priée de présenter un nouveau titre. L’UER a estimé que la nouvelle chanson était du même acabit et l’a refusée. Le délai imparti pour proposer une candidature pour l’Eurovision étant dépassé, la Biélorussie est disqualifiée. Il ne reste donc que 39 pays en lice pour le Grand-Prix de l’Eurovision.
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Au niveau de l’organisation, l’Eurovision à Rotterdam servira de test grandeur nature pour les Pays-Bas. L’Ahoy Arena accueillera bien du public (sauf nouvelles recommandations gouvernementales) mais il sera limité à 3.500 personnes (au lieu des 16.000 prévues au départ). Elles pourront être regroupées par bulle, et surtout elles devront montrer patte blanche, test négatif à l’appui.
Pour la presse, ce sera également la diète ! Seulement 500 personnes pourront avoir accès à la salle de presse de l’événement (avec un test négatif). Il y avait plus de 1.500 journalistes les autres années, mais un accès online est prévu pour permettre aux journalistes de suivre le Concours depuis leur pays d’origine.
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