Le chanteur s’est laissé aller à quelques confidences sur sa chanson, en compétition à Malmö.
Une centaine de fans belges de l’Eurovision s’étaient réunis, ce dimanche, à Gand, pour le traditionnel meeting d’OGAE Belgium (OGAE pour Organisation générale des amateurs de l’Eurovision, en français dans le texte). Un événement qui lance «l’année de l’Eurovision» et que Mustii a rehaussé de sa présence.
Le chanteur a reçu un drapeau belge «porte-bonheur», signé par les membres présents du club et il a accepté de poser pour des selfies ou de faire quelques vidéos pour les réseaux sociaux. Dans la foulée, il a répondu aux questions sur le titre qu’il interprétera à Malmö.
«C’est une expérience un peu absurde mais je suis très heureux d’avoir été choisi», explique Musti. «C’est tellement énorme. Je travaille sur le projet au jour le jour. En ce moment je suis à fond sur les visuels, mais c’est très difficile pour moi d’être là, et de ne rien pouvoir vous dire», sourit-il. Mais il le concède : «Je suis quasiment au bout…».
C’est assez tôt que le choix de la RTBF s’est porté sur le chanteur bruxellois pour nous représenter à l’Eurovision. «C’était sur le tournage de la saison 1 de « Drag Race Belgique » (en juillet 2022, NDLR). Très tôt le matin, j’étais au maquillage, encore un peu endormi… et la directrice générale du Pôle Contenus de la RTBF, Sandrine Roustan, m’a demandé si je voulais représenter la Belgique. Ça m’a réveillé d’un coup ! Je n’ai pas mis beaucoup de temps avant de dire oui».
Pas une chanson écrite pour l’Eurovision
«J’ai composé la chanson avec mon équipe et elle est belgo-belge avec des flamands, des wallons et des bruxellois. Je n’ai pas voulu formater quelque chose pour l’Eurovision, ça vient vraiment de sessions qui sont liées à mon prochain album. Elle va s’inscrire dans une esthétique globale que je travaille depuis quelques mois. Elle aura une résonance particulière», confie Mustii. «Celle que j’ai choisi a un potentiel pour être développée sur une grande scène comme celle de l’Eurovision. À l’image de l’album, ce sera quelque chose de très personnel, sans doute une des choses les plus personnelles que j’ai faites jusqu’à présent. Dans un mois, à quelques jours près, vous saurez tout», précise-t-il.
«Si je me suis lancé dans ces métiers artistiques comme le cinéma, l’acting ou la musique, c’était pour vivre des choses extraordinaires et pour ne jamais rester dans ma zone de confort. Une belle manière de se confronter à un tel barnum ou de rencontrer d’autres artistes, c’est de participer à l’Eurovision. C’est une plateforme hors-norme où je pourrai présenter mon projet à un public qui habituellement n’y a pas accès. Je veux être fier. Bien sûr, on vise toujours la première place, mais avant tout, je veux que ma prestation soit impactante, touchante et juste, tant du côté artistique qu’esthétique», conclut-il.
Mustii en a profité pour enregistrer, avec tous les fans présents, le court passage de sa chanson qui servira de chorale de l’Eurovision à Malmö. Ce ne sont pas moins de 1.000 clips sonores ou en vidéo qui sont arrivés, en une semaine, à la RTBF, principalement en provenance de l’étranger.
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