Jada Pinkett Smith signe une série documentaire fictionnelle retraçant la vie de la dernière pharaonne d’Égypte. La production Netflix fait débat. Pour quelles raisons ? Vaut-elle aussi le coup d’œil ? On fait le point.
Audacieuse, intrépide, stratège et dotée d’une beauté légendaire, la reine éveille de nombreuses interrogations. Notamment sa couleur de peau !
Depuis la sortie de la série «La Reine Cléopâtre» sur Netflix, produite par Jada Pinkett Smith, la Toile s’affole et les médias égyptiens sont en ébullition. En effet, en choisissant l’actrice noire Adele James, des mots comme «hérésie» ont été employés. Cette polémique a été en quelque sorte bénéfique pour la plateforme de streaming puisque sa production est parmi les programmes les plus vus du moment.
Une chose est sûre, rien n’assure que Cléopâtre ait été noire, métisse ou blanche. À l’instar de «La Reine Charlotte», Netflix a tranché : elle est noire.
Maintenant, il est plus intéressant de se demander si la série vaut le coup d’œil. Le contexte géopolitique de l’Égypte ancienne avec les alliances, les défis face à Rome, les stratégies de pouvoir de la dynastie Ptolémée, est remarquablement traité. Sur base d’analyses d’experts et de reconstitutions, divers sujets sont abordés mais laissent toutefois perplexe.
Malheureusement, le portrait de la reine laisse à désirer. Évidemment, la série met en scène son accession au trône, ses relations avec divers dirigeants ou sa fratrie, sa lutte face à des ennemis redoutables, mais ses différentes facettes et ses origines ne sont abordées qu’en surface. Le tout manque de profondeur. En seulement quatre épisodes, il n’en aurait pas été autrement…
Après un tel docufiction, Cléopâtre reste toujours une énigme. Pour découvrir «La Reine Cléopâtre», rendez-vous sur Netflix. La bande-annonce :
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