Nos coups de cœur streaming de janvier 2025
Des miniséries à suspense, le retour de Noah Wyle dans une série médicale, le potentiel dernier long métrage de Clint Eastwood, une production japonaise étonnante… Janvier a été riche en nouveautés pour les plateformes de streaming. Voici nos coups de cœur du mois.
Paradise (série, Disney+)
Pitch : Une communauté en totale autarcie est habitée par certaines des personnalités les plus influentes au monde. Si leur quotidien est paisible, un événement majeur va bouleverser l’ordre établi.
Notre avis : Cette dystopie énigmatique captive dès le premier épisode ! Les rebondissements sont habilement maîtrisés, et les nombreux flashbacks sur la création de cette communauté hors du commun offrent un récit captivant. La série se distingue également par une mise en scène soignée, une esthétique marquante et une bande-son pertinente qui apporte une tension supplémentaire.
Tu me manques (minisérie, Netflix)
Pitch : Alors qu’elle enquête sur une mystérieuse disparition, Kat Donovan, inspectrice chevronnée, tombe sur le profil de son ex-fiancé sur une application de rencontres. Disparu sans laisser de traces depuis onze ans, il revient soudainement, bouleversant sa vie. Cette réapparition la pousse à rouvrir une enquête personnelle : le meurtre de son père.
Notre avis : Netflix adapte une fois de plus Harlan Coben avec «Tu me manques», une minisérie au suspense maîtrisé et aux retournements efficaces. L’intrigue, qui repose sur des recettes déjà vues, limite un peu l’effet de surprise. Mais ce petit manque d’originalité n’empêche pas cette fiction de constituer un divertissement de qualité. Harlan Coben reste décidément une valeur sûre des romans à suspense.
The Pitt (série, HBO Max)
Pitch : Au Pitt, hôpital de Pittsburgh, le quotidien des soignants est une course contre la montre. Le Dr Michael «Robby» Rabinavitch, marqué par les cicatrices invisibles laissées par la pandémie de covid, lutte pour retrouver un équilibre. Le temps d’une garde éprouvante, il doit affronter ses propres démons tout en faisant face à des décisions qui pourraient changer des vies à jamais.
Notre avis : Noah Wyle, connu pour «Urgences», fait un retour remarqué dans l’univers des séries médicales. Celle-ci explore sans détour les failles du système de santé américain. Une plongée réaliste et immersive au cœur des urgences.
Inarrêtable (film, Amazon Prime Video)
Pitch : Né sans jambe droite, Anthony Robles est un athlète hors du commun. Passionné de lutte, il enchaîne les victoires en compétition et nourrit un rêve : intégrer l’université de l’Iowa. Mais son dossier est refusé. Loin de se décourager, il redouble d’efforts et atteint le sommet de la division 1 de la NCAA. Désormais, un seul objectif l’anime : décrocher le titre national face à l’école qui l’a écarté.
Notre avis : Inspiré de l’histoire vraie du sportif Anthony Robles, ce long métrage aborde avec authenticité, bienveillance et réalisme la question du handicap dans le sport. À travers les thèmes de la détermination, de la fraternité et de la confiance, il propose un récit profondément humain. Jennifer Lopez incarne la mère du sportif, offrant une prestation nuancée et bouleversante. La réalisation soignée est rehaussée par les jeux de lumière qui soulignent les scènes de lutte.
On Call (série, Amazon Prime Video)
Pitch : Après la perte d’un agent, les services de police de Long Beach sont aux aguets : le tueur court toujours. Traci Harmon et sa recrue Alex Diaz sont prêts à tout pour le retrouver et obtenir justice.
Notre avis : Producteur de séries à succès comme «New York, police judiciaire», Dick Wolf propose ici « On Call ». Sincère et immersive, la série dévoile les défis et violences auxquels sont soumis les policiers de terrain au quotidien. L’attachement aux personnages demande quelques épisodes, mais cela vaut la peine de s’accrocher.
Juré n° 2 (film, HBO Max)
Pitch : Alors qu’il est juré dans un procès pour homicide, Justin Kemp découvre que le cerf qu’il pensait avoir percuté quelques jours plus tôt s’avérait être une jeune femme.
Notre avis : Avec ce long métrage (peut-être son dernier), Clint Eastwood propose un portrait sobre et percutant du système judiciaire américain. Mise en scène rigoureuse, plans chargés de symbolisme, tension narrative captivante…. Le réalisateur montre une parfaite maîtrise technique. Le jeu des acteurs, subtil et nuancé, contribue à cette réussite. Une œuvre mémorable.
Civil War (film, Amazon Prime Video)
Pitch : Dans un futur proche, une guerre civile fait rage aux États-Unis. Une équipe de journalistes parcourt clandestinement le pays, sous un régime dictatorial, et risque sa vie pour continuer d’informer la population.
Notre avis : Cette dystopie signée Alex Garland («Ex machina») propose un récit apocalyptique glaçant, porté par une mise en scène réaliste, intense et brutale. Les images, splendides, sont accompagnées d’une bande sonore percutante qui amplifie l’émotion face à une Amérique en plein chaos. Du grand spectacle !
À l’aube de l’Amérique (minisérie, Netflix)
Pitch : Amérique, 1857. Le chaos règne et la souffrance est partout. En terres hostiles, une mère et son fils fuient Philadelphie et tentent d’échapper à leur passé. Une seule chose compte : survivre.
Notre avis : Cette minisérie western n’occulte pas les images violentes qui lui confèrent une atmosphère intense et parfois dérangeante. La tension est palpable tout au long du récit, servi par une réalisation soignée offrant un spectacle saisissant. Néanmoins, malgré la richesse visuelle et la puissance de l’intrigue, les personnages manquent vraiment de profondeur. Difficile, dès lors, de s’y attacher. L’impact émotionnel de l’histoire s’en ressent.
Asura (série, Netflix)
Pitch : Tokyo, 1979. Quand Takiko découvre que son père mène une double vie avec une maîtresse et un enfant illégitime, elle décide d’en parler à ses trois sœurs. Cette révélation fait ressurgir des conflits et secrets qui menacent de briser à jamais l’équilibre précaire de leur famille.
Notre avis : Dans cette série familiale dramatique, les portraits authentiques de Japonaises des années 1970 plongent le spectateur au cœur de luttes intimes et sociales. Solitude, adultère, famille, sororité, mariage : les thématiques explorées sont ancrées dans les relations humaines. L’absence de doublage français offre une immersion totale dans la culture nippone.
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