3 bonnes raisons de (re)voir «Breaking Bad»

Aaron Paul et Bryan Cranston, duo de choc dans «Breaking Bad» © AMC
Aurélie Bronckaers
Aurélie Bronckaers Journaliste

Diffusée de 2008 à 2013 sur la chaîne américaine AMC, «Breaking Bad» est à (re)voir aujourd’hui sur Netflix. Pourquoi est-elle considérée comme culte ? Vaut-elle véritablement le coup d’œil ? Voici 3 bonnes raisons de la (re)voir. 

Pitch : Walter White, professeur de chimie au lycée, découvre qu’il est atteint d’un cancer du poumon en phase terminale. Son espérance de vie est estimée à deux ans. Avec un fils handicapé, une femme qui attend leur second enfant et très peu d’argent, il décide de mettre en place un trafic de méthamphétamine pour assurer l’avenir financier de sa famille après sa mort. Il s’associe à Jesse Pink, ancien élève, devenu trafiquant. 

1. Un récit addictif

Une chose est sûre, le pitch de «Breaking Bad» est tout sauf banal. L’histoire de ce prof de chimie dont la vie est bouleversée par la maladie, et qui voit une solution dans la fabrication de drogues, sort de l’ordinaire. Et c’est pour ce récit audacieux que l’on signe. Certes, il faut attendre trois, voire quatre épisodes pour s’immerger dans l’univers sombre et captivant, mais le jeu en vaut la chandelle. L’écriture, incisive et rythmée, regorge d’humour noir tout en multipliant les rebondissements. Mésaventures, drames, surprises : «Breaking Bad» joue habilement avec les nerfs des spectateurs, les rendant immédiatement accro… 

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2. Une esthétique unique

L’esthétique visuelle et scénographique de «Breaking Bad» est un élément même central de l’intrigue. Gros plan angoissant, plan large exprimant la détresse, contre-plongée de gros caïds, Vince Gilligan, créateur de la série, s’est assuré que chaque plan sert aux spectateurs. 

La lumière joue un rôle aussi crucial, en mettant en évidence les moments de désarroi, d’impuissance ou, au contraire, de joie, d’extase des personnages. La chaleur d’Albuquerque (Nouveau-Mexique) se fait également ressentir…

En outre, «Breaking Bad» n’est pas une série que l’on regarde passivement. Chaque instant compte !

3. Un duo explosif

Difficile de parler de cette série sans mentionner l’extraordinaire duo formé par Bryan Cranston et Aaron Paul dans les rôles de Walter White et Jesse Pinkman. Si, au départ, Walter White manipulait le jeune homme pour servir ses propres intérêts, leurs interactions se transforment peu à peu, créant une relation complexe et ambivalente, parfois proche de celle d’un père et d’un fils. Leurs liens évoluent constamment, oscillant entre des moments de rupture et de rapprochement, à l’image d’une véritable relation chien-chat. Cette alchimie à l’écran n’aurait jamais été possible sans la complicité et le talent indéniable des deux acteurs. Leur performance, saluée à de multiples reprises, leur a valu des distinctions prestigieuses, telles que les Golden Globes et les Emmy Awards. 

Le saviez-vous ?

Après avoir vu «Breaking Bad», sachez qu’une suite a été réalisée en 2019. Il s’agit d’«El Camino», un film dérivé sur Jesse Pinkman qui doit accepter son passé s’il veut se construire un avenir. Une série spin-off autour du personnage de Saul Goodman est aussi disponible sur Netflix. Six saisons sont à découvrir. 

Les bandes-annonces d’«El Camino» et «Better Call Saul» : 

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