Après deux films à succès «Vice-versa», Disney+ a lancé, en lien avec la franchise, la minisérie «Rêves Productions». Est-elle une réussite ? Critique.
Pitch : Alors que Riley est aux portes de l’adolescence, ses centres d’intérêts et ses rêves deviennent plus complexes. Un défi de taille pour Paula Persimmon, réalisatrice à la tête de Rêves Productions, société de fabrication de rêves.
Une extension convaincante
Ces dernières années, à l’exception de quelques cartons comme «Deadpool & Wolverine» et «Vice-versa 2», la firme aux grandes oreilles a enchaîné plusieurs flops au box-office. Sur Disney+, c’est parfois l’hécatombe. La plateforme a connu des jours sombres et s’est même mise à supprimer des séries de son catalogue, à l’instar de «Willow».
Quoi de mieux alors que de capitaliser sur l’un de ses plus grands succès Pixar ? L’univers d’animation «Vice-versa», qui met en scène les émotions de la jeune Riley, s’est agrandi avec la minisérie «Rêves Productions». Et quel plaisir de retrouver cette adorable petite ! Les quatre épisodes s’enchaînent à une vitesse folle. On reste sur notre faim, non pas à cause d’un récit maladroit, mais parce qu’on aimerait explorer encore plus cet univers fascinant.
En effet, l’histoire est originale, bien écrite et mise sur un format mockumentaire (faux documentaire) afin d’apporter une touche encore plus drôle aux dialogues. La série permet ainsi d’aborder autrement des questions existentielles pour les petits comme les grands. Les nouveaux personnages sont également hauts en couleur (au propre comme au figuré) et sont agréables à suivre dans leur métier de créateur de rêves.
«Rêves Productions» est une extension convaincante, touchante et nécessaire de l’univers «Vice-versa». Filez vite la regarder !
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