Les plus célèbres disputes de stars
Si les acteurs interprètent parfois des querelles à l’écran, leurs disputes dans la vie peuvent être tout aussi virulentes. Amusantes. Ou choquantes.
Sarah Jessica Parker, Shannen Doherty, Julia Roberts, Stana Katic et même Omar Sharif… Les langues de vipère déversent leur venin en coulisses ou dans la presse people !
De bonnes invectives dans un film ou une pièce de théâtre peuvent être exutoires pour le public. Surtout lorsqu’elles sont bien écrites. Mais certaines célébrités n’ont pas besoin de dialoguistes à la plume acérée quand elles règlent leurs comptes dans la réalité.
Guerre des egos
Passer du temps sur un plateau ou en studio ne garantit pas l’entente cordiale entre les artistes. Certains ne se gênent pas pour le dire, comme Isabelle Adjani avouant après le tournage de «Diabolique» : «J’aime bien Sharon Stone, mais un film avec elle me suffit !», Val Kilmer lançant à propos de Brad Pitt : «Ses photos, c’est du pipeau, ses muscles sont gonflés artificiellement. Brad est un gars sympa, mais c’est une mauviette», ou Omar Sharif qui décrivait ainsi sa «Funny Girl» : «Barbra Streisand est un monstre fascinant. Son problème, c’est qu’elle veut être une femme, être belle, mais elle n’est ni l’une, ni l’autre !»
Langues de vipères
Ça vole encore plus bas quand les VIP sont issus d’une même génération. Ainsi, Blake Lively et Leighton Meester furent-elles loin d’être copines sur la série «Gossip Girl», comme l’a dit un proche : «Leighton pense que Blake est une égoïste qui considère son temps à l’écran comme essentiel». Blake ignore sa co-star parce qu’elle s’estime plus importante et plus talentueuse. L’attachée de presse de Lively a rétorqué : «Blake et Leighton n’ont jamais prétendu être les meilleurs amies. Blake fait son travail au mieux, puis est contente de rentrer chez elle !»
Vraies disputes !
Même tension entre les icônes des années 1990, héroïnes de «Beverly Hills 90210» : Shannen Doherty et Jennie Garth. Cette dernière a avoué en 2014 que les rumeurs de disputes en plateau étaient vraies : «Nous voulions vraiment nous arracher les yeux !». Un jour, leur partenaire Tori Spelling dû s’interposer afin d’éviter un pugilat. Heureusement, il y a eu réconciliation en 2016, quand Doherty a annoncé lutter contre un cancer du sein. Garth lui a écrit : «Je me sentais menacée par ton talent, maintenant je suis en admiration. Je t’aime !»
Vilaines rancœurs
Kim Cattrall (Samantha) et Sarah Jessica Parker (Carrie), stars de «Sex and the City», en sont un cruel exemple. Leur jalousie trouverait ses racines dans leur statut. Quand la série a été lancée, Cattrall était déjà connue alors que Parker n’avait fait que quelques films. Puis, l’échelle de la notoriété s’est inversée, dégradant l’entente entre ces dames. Tant et si bien que l’interprète de Samantha faillit refuser de jouer dans les deux versions cinématographiques de la saga. Seul un gros chèque l’a fait changer d’avis en 2008 et en 2010.
Aujourd’hui, les actrices qui s’évitaient sur le tournage continuent de s’invectiver dans la vie. En 2018, quand Kim a perdu son frère et a fait part de son deuil sur le Net, Parker lui a envoyé ses condoléances. Mais l’intéressée a rétorqué : «Ma mère m’a demandé : « Quand cette hypocrite de Sarah Jessica Parker va-t-elle te laisser tranquille ? » Je vais être claire : tu n’es ni mon amie, ni de ma famille, je t’écris une dernière fois pour te dire d’arrêter d’exploiter notre tragédie pour tenter de restaurer ton image de « fille sympa » !».
Crêpage de chignon mythique
Ces furies ne sont pas pionnières en crêpage de chignon. La mésentente entre les stars mythiques hollywoodiennes Bette Davis (1908-1989) et Joan Crawford (1904-1977) a été si intense qu’elle a fait l’objet d’un film et d’une pièce de théâtre ! Tout aurait commencé quand Joan a épousé l’acteur Franchot Tone dont Bette était amoureuse. «Elle me l’a pris, elle l’a fait froidement, délibérément, en toute impitoyabilité», confia Davis plus tard.
Leur mésentente atteignit son pic sur le tournage de «Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?» (1962) où les rivales jouaient des sœurs ennemies ! Au point que Joan réclama une doublure pour les scènes de dispute. Ses inquiétudes étaient fondées : lors d’une séquence où il fut impossible d’utiliser un mannequin, Bette Davis frappa si fort la tête de Joan Crawford que celle-ci eut besoin de points de suture…
Gifles et étranglement
En venir aux mains, voire aux poings, n’est pas courant. Mais deux autres histoires ont défrayé la chronique mondaine. Sans le nommer à l’époque, Isabelle Adjani s’est remémoré sa collaboration avec Niels Arestrup dans la pièce de théâtre «Mademoiselle Julie» en 1993. Arestrup l’aurait giflée : «J’ai connu un comédien violent. Lui échapper était devenu si obsédant que je suis tombée malade. J’ai dû arrêter la pièce.»
Trois ans plus tard, l’actrice Myriam Boyer (mère de Clovis Cornillac, ndlr), partenaire du même artiste dans la pièce «Qui a peur de Virginia Woolf ?», a affirmé qu’il l’avait presque étranglée lors d’une représentation. Elle a obtenu plus de 800.000 francs (de l’époque) de dommages et intérêts. Quant au présumé «accusé», il répond aujourd’hui : «Tout ça, c’était il y a trente ans. Dans le métier, on dit que trois pièces portent malheur : « Mademoiselle Julie », « Qui a peur de Virginia Woolf ? » et « Macbeth ». J’en ai joué deux, c’est bon.»
Faux couples
D’autres tandems ont assuré le jeu de l’harmonie devant la caméra, mais pas en coulisses, à l’instar de Bill Murray qui aurait tant critiqué Lucy Liu sur «Drôles de Dames» (2000) que celle-ci l’aurait pris à part pour lui dire «deux mots». Ambiance tout aussi délétère entre Julia Roberts et Nick Nolte, héros de «I Love Trouble» (1994). Un proche se souvient : «Julia n’a pas adoré le machisme de Nolte, alors elle se moquait de lui et l’insultait. Cela a aggravé les choses : Nick a tout fait pour énerver l’actrice encore davantage !»
Les séries ont aussi leurs duos infernaux. Même si «Castle» a eu du succès, ses héros, Stana Katic (Kate) et Nathan Fillion (Richard) étaient comme chien et chat. Certaines périodes de tension finissaient en larmes pour Stana. Et cela aurait mis fin à la saga lors de la saison 8. Un caméraman raconte : «Stana et Nathan se méprisaient. Quand leurs personnages se sont mariés, à la saison 6, c’est devenu si incontrôlable que la production a envoyé les comédiens consulter un conseiller matrimonial !»
Invectives féministes
Hors du cercle «show-business», des stars n’ont pas peur de critiquer le comportement des… têtes couronnées ! Dans un essai collectif, «Feminists Don’t Wear Pink (and Other Lies)» où 52 VIP ont écrit leurs impressions sur l’image de la femme contemporaine, l’actrice Keira Knightley a ouvertement mis en boîte Kate Middleton. La star serait allergique à l’image de superwoman qu’a voulu donner la duchesse de Cambridge après ses accouchements : «Elle est sortie de l’hôpital quelques heures plus tard avec le visage maquillé et des hauts talons. Irréaliste et irréalisable pour beaucoup de femmes !» Et de s’adresser à la princesse : «Pourquoi cacher la douleur, le corps en vrac ? Quel est le message ? Sois belle, sois stylée, ne dis rien. Reste là avec ton bébé et laisse-toi mitrailler par une horde de photographes masculins !»
Tirs en direct
S’il y a les livres, journaux et réseaux sociaux pour échanger des noms d’oiseaux, le direct en télé est finalement ce qu’il y a de mieux. Comme ce jour de 1999, à Cannes, où Sophie Marceau s’est lancée dans un discours décousu et trop long, et a été interrompue par la maîtresse de cérémonie, l’impitoyable Kristin Scott Thomas au regard à la fois agacé et moqueur. Ce qui a valu à la pauvre Sophie une humiliation publique.
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Mais la palme du vitriol reviendrait à la «prestation» de Lily Allen et Elton John, en 2008, aux GQ Awards. Assez «pompette», la chanteuse a eu du mal à s’exprimer au micro et a été coupée par l’humour acerbe du «Rocketman» : «Tu veux reprendre un verre ?». La jeune femme a alors conclu : «Va te faire f…, Elton. J’ai 40 ans de moins que toi, j’ai encore toute ma vie devant moi !» So charming…
Pourquoi tant de méchancetés, critiques et potins ?
Selon Matthew Feinberg, analyste du comportement organisationnel à la Rotman School of Management (Toronto), ces attitudes seraient normales. Et contribueraient à notre bon équilibre social, au même titre que les compliments et gentillesses. Après plusieurs tests, lui et ses collègues ont déclaré : «Lorsque les gens constatent une attitude antisociale ou une injustice, leur rythme cardiaque s’accélère. Mais quand ils peuvent cancaner activement sur l’intéressé ou la situation, cela les apaise et fait baisser leur rythme cardiaque. L’acte de commérage aide à calmer notre corps !»
Cet article est paru dans le magazine Télépro paru le 19/3/2020
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