Charles III et la princesse Kate touchés par des problèmes de santé
Début d’année difficile pour la famille royale britannique: le roi Charles III va subir la semaine prochaine une intervention pour une hypertrophie « bénigne » de la prostate tandis que la princesse Kate a été hospitalisée pour au moins 10 jours après une opération abdominale.
Les deux informations ont été rendues publiques coup sur coup mercredi par les services de la monarchie britannique.
A 75 ans, Charles III, chef d’Etat du Royaume-Uni et de 14 autres pays du Commonwealth, va pour la première fois depuis son accession au trône en septembre 2022 mettre en suspens son agenda, lourd en engagements publics, pour un passage à l’hôpital, d’une durée non précisée.
« Comme de milliers d’hommes chaque année, le roi a consulté pour une hypertrophie de la prostate. Ce dont est atteint sa Majesté est bénin et il se rendra à l’hôpital la semaine prochaine pour une procédure correctrice », a annoncé la palais dans un bref communiqué.
Ses engagements publics seront reportés pendant « une courte période » pour lui permettre de récupérer, est-il précisé.
Depuis la mort d’Elizabeth II, le 8 septembre 2022 à l’âge de 96 ans, le souverain suit un programme très chargé, pour des inaugurations, auprès d’associations caritatives ou sur le front diplomatique, se rendant en Allemagne, en France, au Kenya ou à la conférence sur le climat COP23, ou en recevant des chefs d’Etat étrangers.
L’hypertrophie de la prostate est une pathologie très fréquente chez les hommes d’un certain âge et qui, faute de traitement, peut entraîner une détérioration progressive du fonctionnement de la vessie ainsi que des infections urinaires.
Kate absente jusqu’à fin mars
Les services de la royauté ont été plus flous sur la cause de l’hospitalisation mardi de Kate, l’épouse de l’héritier du trône William, figure très appréciée du public.
La princesse de Galles « a été admise hier (mardi) à la London Clinic pour une intervention chirurgicale abdominale programmée », a annoncé le Palais de Kensington dans un communiqué. « L’opération s’est déroulée avec succès et il est prévu qu’elle reste à l’hôpital pendant 10 à 14 jours »
« Sur la base de l’avis médical actuel, il est peu probable qu’elle reprenne ses fonctions publiques avant Pâques », le 31 mars, prévient le Palais de Kensington.
Kate, qui a fêté ses 42 ans le 9 janvier, est l’un des membres les plus populaires de la famille royale, derrière William, mais loin devant Charles III et son épouse la reine Camilla, selon des sondages.
Dans le communiqué, elle présente ses excuses pour « reporter ses prochains engagements ». « Elle espère pouvoir en reprendre le plus grand nombre possible, au plus vite », est-il écrit.
La princesse « espère que le public comprendra son désir de maintenir autant de normalité que possible pour ses enfants et son souhait que ses informations médicales personnelles restent confidentielles », selon le communiqué.
Dernière apparition à Noël
Aucune indication n’a été fournie sur les raisons de l’hospitalisation mais, selon plusieurs médias britanniques, Kate, dont la dernière apparition publique remonte à Noël, ne souffre pas d’un cancer.
Selon le Times, son époux William a lui aussi renoncé à plusieurs de ses engagements publics pour « rester à ses côtés autant que possible ». Le prince de Galles pourrait ainsi annuler une visite à Rome.
Le couple, qui a trois enfants, George, Charlotte et Louis, réside dans une propriété à l’abri des regards à Windsor, à l’ouest de Londres.
Kate et William se sont mariés en 2011 à l’abbaye de Westminster. Souriante, élégante et glamour, elle s’est imposée au fil des ans comme une figure incontournable .
La presse britannique voit en elle un membre modèle de la monarchie, aux antipodes de sa belle-soeur Meghan Markle, mariée à Harry, le frère cadet de William.
Rien ne prédestinait Kate, une roturière, à cette vie royale. Sa mère, hôtesse de l’air, et son père, contrôleur aérien, ont ensuite fait fortune en montant une entreprise d’articles de fête.
Sa rencontre avec William à l’université écossaise de Saint-Andrews, qu’elle a intégré en 2001 pour étudier l’histoire de l’art, en a décidé autrement.
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