Modules multicolores, bracelets, sacs à fruits et légumes ou « bons à planter » à la main, les 40.000 bénévoles des Îles de Paix arpenteront Bruxelles et la Wallonie ce week-end du 10 au 12 janvier pour la 50e campagne de récolte de fonds menée par l’ONG belge de développement. Afin de limiter sa production de bonshommes en plastique, symboles de l’association, l’organisme propose cette année de planter un arbre en Belgique tout en soutenant l’agriculture durable en Afrique et en Amérique du Sud.
L’argent récolté financera divers programmes en matière d’agriculture familiale durable au Bénin, au Burkina Faso, en Ouganda, au Pérou et en Tanzanie.
Sang Hoon Degeimbre, chef belge doublement étoilé, et le maraîcher Benoît Blairvacq sont partis début décembre à la rencontre d’agriculteurs péruviens qui cultivent des produits biologiques, notamment grâce au soutien d’Iles de Paix. « Leur projet est tellement global qu’ils vont plus loin que certaines réflexions que nous pouvons avoir en Europe. C’est très inspirant! », s’enthousiasme le cuisinier de L’Air du Temps, en province de Namur.
L’objectif de cette transition agro-écologique est double : produire des aliments de qualité d’un part et les vendre au marché pour améliorer la qualité de vie des agriculteurs d’autre part.
Îles de Paix accompagne ainsi plus de 300.000 agriculteurs en Amérique du Sud et en Afrique. Outre la campagne, 22.000 élèves belges de primaire et secondaire seront sensibilisés à la solidarité mondiale.
L’ONG a été fondée en 1962 par le Prix Nobel de la Paix Dominique Pire. C’est à Gohira, dans l’actuel Bangladesh, que le Belge créa la première Île de Paix, un projet de collaboration à long terme avec une population et qui s’appuie sur le développement des ressources dont celle-ci dispose.
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