Comment profiter des bienfaits du soleil sans mettre en danger sa santé
Bon pour le moral, indispensable à la synthèse de la vitamine D, il a des bienfaits indéniables. Mais pas question d’infliger à sa peau le choc des UV. Le seul mot d’ordre : protection !
Averti des dangers des UV, on veut préserver sa peau. Certaines informations, parfois alarmistes, mettent en garde : le soleil serait de plus en plus nocif. Mais les avis des scientifiques ne concordent pas. Le problème de la couche d’ozone reste controversé. En revanche, le vrai danger est comportemental. Certes, les femmes sont bien informées aujourd’hui et connaissent les conséquences des expositions fréquentes et répétées : risque d’un mélanome, photo-vieillissement, rides, taches et, enfin, l’élastose solaire qui entraîne cette peau striée et parcheminée. Cela dit, le bronzage, on ne peut plus s’en passer. Il faut donc faire preuve de vigilance et s’équiper de produits bien ciblés.
Quelle protection ?
Petit rappel. Les UVA pénètrent plus profondément dans la peau et favorisent la naissance des rides. Les UVB brûlent l’épiderme et provoquent des coups de soleil. Ils sont aussi à l’origine de 90 % des cancers de la peau. La protection contre les UVB doit donc être trois fois supérieure. Le FPS (Facteur de protection solaire) ou SPF en anglais (Sun Protection Factor) est indiqué sur les emballages et signale le niveau de protection contre les UVB.
Les produits solaires sont répartis en différentes classes en fonction de leur SPF. Les SPF 6 et 10 offrent une faible protection. Les SPF 15, 20 et 25 ont une protection moyenne. Les SPF 30 et 50 procurent une haute protection et les SPF 50+, une très haute protection. Pour bien protéger votre épiderme, vous devez connaître votre type de peau. Pour les phototypes 0 et 1 (peaux très blanches, cheveux blonds ou roux, taches de rousseur, yeux bleus), une très haute protection est obligatoire. Les phototypes 2 et 3 (peaux claires qui brûlent facilement, cheveux blonds ou châtains) opteront pour une haute ou très haute protection. Le phototype 4 (peau mate, cheveux châtains ou bruns et pas de taches de rousseur) choisiront une protection moyenne ou haute. Enfin, les phototypes 5 et 6 (peaux foncées, cheveux et yeux noirs) se contenteront d’une protection moyenne ou faible.
Lisez les notices !
Nous sommes de plus en plus nombreux à étudier à la loupe les étiquettes des produits alimentaires. Faites la même chose avec les produits de beauté et les crèmes solaires. La réglementation européenne a obligé les firmes cosmétiques à fournir des informations très complètes sur chaque produit. Lisez attentivement la notice contenue dans l’emballage, surtout si vous êtes hypersensible ou allergique à certains ingrédients utilisés souvent dans les cosmétiques.
Évitez, notamment, le BMHCA (pour butylphenyl methylpropional). Utilisé comme «parfum», il serait toxique pour la reproduction et est considéré comme «peu sûr». L’HICC (pour hydroxyisohexyl 3-cyclohexene carboxaldehyde) apporte une senteur florale (synthèse du muguet), mais peut provoquer une réaction allergique. Il sera totalement interdit en août 2021. L’OMC (ethylhexyl methoxycinnamate) est un filtre UV qui serait un perturbateur endocrinien.
Bronzer avec sagesse
Rappelons quelques conseils pratiques. Ne lésinez pas sur la quantité de produit. Il est préférable d’avoir la main généreuse et d’étaler une bonne couche en film uniforme. Ne frottez pas la crème trop vigoureusement. Elle doit rester en surface et former un film protecteur. N’oubliez pas de renouveler les applications régulièrement. Dernier conseil : la protection ne s’arrête pas au soleil. Il est important de ne pas zapper l’utilisation des soins après-soleil. Ils réparent, hydratent et améliorent la tenue du bronzage.
Cet article est paru dans le magazine Télépro du 21/5/2020
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