4 bonnes raisons de ne pas zapper le vaccin contre la grippe

4 bonnes raisons de ne pas zapper le vaccin contre la grippe

À l’approche de l’hiver, il est grand temps de penser à se faire vacciner auprès de votre médecin.

«Gardez vos ennemis encore plus près», disait l’autre… Peut-être, mais vérifiez tout de même qu’il n’ait pas la grippe. Vous savez, cette maladie des voies respiratoires essentiellement causée par deux types de virus très contagieux, l’Influenza A et l’Influenza B, qui d’un coup de baguette magique, vous cloue au lit avec 40 de fièvre !

Pour s’assurer de passer les prochains mois sans finir en mode «The Walking Dead» durant plusieurs jours, se faire vacciner est la meilleure des garanties.

Anticiper l’hiver et son plus fidèle laquais !

Idéalement, le vaccin contre la grippe doit être administré entre mi-octobre et début décembre. Une période de 10 à 15 jours étant nécessaire pour que l’immunité soit activée, ne tardez plus à vous procurer la précieuse fiole.

Les 4 raisons légitimes de se (re)faire vacciner

1. Un virus en perpétuelle mutation

Chaque année de nouvelles souches, différentes de l’année antérieure, apparaissent, rendant ainsi le dernier vaccin inefficace. En Belgique, il s’agit de vaccins inactivés sans adjuvants, préparés à partir de souches virales inactivées de la grippe, c’est-à-dire qui ont perdu leur pouvoir pathogène mais ont conservé leur pouvoir immunitaire.

Actuellement, le vaccin anti-grippe doit donc être renouvelé annuellement, mais des récentes recherches menées par des chercheurs américains de la Robert Frederick Smith School of Chemical and Biomolecular Engineering de Cornell (New York), ont laissé entrevoir la possibilité de concevoir un vaccin renouvelable tous les 10 ans.

2. Vaccin remboursé pour certains patients

Le Conseil Supérieur de la Santé belge distingue trois groupes de personnes prioritaires – qui bénéficient d’un remboursement mutuel à hauteur d’environ 45% du prix d’achat  :

  • Groupe 1 : les personnes à risque de complications (les femmes enceintes, tout enfant âgé de plus de 6 mois présentant une affection chronique, toute personne de plus de 65 ans, les personnes séjournant en institution, les enfants de plus de 6 mois sous thérapie à l’aspirine au long cours)
  • Groupe 2 : le personnel du secteur de la santé
  • Groupe 3 : les personnes vivant sous le même toit que celles appartenant au groupe 1 ou des enfants de moins de 6 mois. De plus, il faut également envisager de vacciner toutes les personnes âgées entre 50 et 64 ans

3. Préserver la santé des autres.

Si vous n’êtes pas une personne à risque, rien n’exclut qu’en contractant la grippe, vous ne finissiez par la transmettre à un de vos proches ou toute autre personne plus vulnérables. Pensez à vos grands-parents ou petits-enfants !

4. S’assurer de passer de merveilleuses fêtes de fin d’années

Ça serait bête de manquer la réunion familiale autour d’un gigantissime repas de Noël ou laisser filer la soirée du réveillon de la Saint-Sylvestre qui s’annonçait mémorable, ou pire encore, passer ses vacances de ski dans la chambre du chalet à boire des tisanes au miel alors que le reste de la bande dévale ardemment les pistes sans le moindre brin de compassion.

Une maladie mortelle

S’il est vrai que pour la plupart des personnes, c’est un mauvais moment à passer, la grippe n’en demeure pas moins une maladie potentiellement mortelle. Elle peut en effet s’avérer beaucoup plus dangereuse que ce que l’on pourrait croire, notamment pour les personnes à risques citées plus haut.

En outre, elle peut amener des complications : bronchite (trachéobronchite), bronchiolite et même pneumonie. La question de la vaccination ne doit donc pas être prise à la légère. Elle mérite d’être posée à son médecin traitant chaque année à cette période-ci.

Bientôt chez le pharmacien ?

«J’ai bien envie de me faire vacciner, mais hors de question de passer des heures chez mon médecin !». Ok, check it out !

En France, un tout nouveau dispositif est en phase de test depuis quelques jours dans les deux régions pilotes : la Nouvelle-Aquitaine et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Il offre au patient la possibilité de se faire vacciner directement chez son pharmacien, pour autant que ce dernier ait reçu la formation requise et qu’il ait aménagé un espace approprié.

Une révolution qui devrait inciter à se prémunir contre la grippe autant les sceptiques que ceux et celles qui n’ont pas de temps à perdre en salles d’attente. Si les chiffres sont convaincants, il y a forte raison d’espérer que ce dispositif se répande et traverse nos frontières. Après ça, plus d’excuses !

Fabio Greco

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