«Vert de rage» (France 5) : Les damnés du pétrole

Quinze des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) se trouvent parmi les substances cancérogènes avérées © PREMIERES LIGNES TELEVISIONS

L’équipe de «Vert de rage» s’attaque ce mercredi soir sur France 5 à un phénomène catastrophique planétaire : le pétrole.

Des champs de pétrole d’Halfaya en Irak à la raffinerie de Gonfreville-l’Orcher, en Normandie, l’industrie du pétrole émet des tonnes de polluants dans l’air. Une fois dans l’atmosphère, ces particules s’infiltrent partout jusqu’à l’intérieur du corps. Pendant un an, l’équipe de «Vert de rage» a multiplié les prélèvements autour de ces sites. En partenariat avec des scientifiques internationaux, le journaliste Martin Boudot a aussi mis en place une étude inédite : mesurer, dans les urines des enfants normands et irakiens, les taux d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), des polluants toxiques provenant notamment de l’industrie du pétrole. Leurs révélations ont déjà conduit les autorités locales à agir et ont encouragé d’autres riverains de sites pétroliers en France à lancer leurs propres analyses.

Or, contre toute attente et malgré ces alarmes, la consommation de pétrole ne faiblit pas. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a modifié ses prévisions à la hausse pour la demande mondiale de combustibles fossiles en 2023. Les estimations sont de 101,9 millions de barils par jour, soit 2 % de plus par rapport à 2022. Un possible record historique…

Cet article est paru dans le Télépro du 2/03/2023.

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