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Les troubles alimentaires chez les enfants

Ce mercredi soir, à 23.35, le magazine «Matière grise» se consacre à un cas extrême : les troubles alimentaires pédiatriques.
Flavio, 6 ans, refuse de manger, excepté des pâtes, d’une taille bien précise, avec une sauce au fromage. Eden, 5 ans, pèse seulement 11 kilos. Il doit sa survie à la gastrostomie : une sonde est posée à travers la peau et reliée à la paroi de l’estomac ou de l’intestin grêle pour l’alimenter. Ils ne sont pas les seuls à se nourrir de la sorte…
Faut-il considérer que ces enfants agissent par caprice ? Non, leur mal est bien plus profond. La doctoresse Carole Olive, pédiatre nutritionniste à la clinique du poids et de la nutrition de l’hôpital Delta (CHREC, Bruxelles), prévient : ces troubles alimentaires peuvent être la cause de malnutrition.
Pire ! Même s’il est difficile de le concevoir, même un nourrisson peut se laisser mourir de faim… Les affections alimentaires de l’enfant sont donc à considérer avec la plus grande attention : anorexie, obésité, hyperphagie boulimique (suralimentation incontrôlable), dysmorphie musculaire (musculation excessive)… La pandémie a créé ou aggravé la situation. Des accompagnements sont donc prescrits dans ces troubles de l’alimentation : visites chez le psychologue, le diététicien, le logopède.
Cet article est paru dans le Télépro du 5/01/2023.
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