À la poursuite de milliardaires philanthropes…
En quarante ans, le nombre de milliardaires a explosé dans le monde. En 1980, la planète en comptait 120 contre plus de 2.500 aujourd’hui. Certains consacrent une partie de leur fortune à des œuvres de charité ou de mécénat. Altruisme ou exercice de pouvoir ? Pour le comprendre, le réalisateur Jean-Luc Léon est parti à la rencontre de femmes appartenant au club des riches philanthropes. Son documentaire est diffusé ce mercredi soir sur Arte.
En Californie, Laura Arrillaga-Andreessen, fille et épouse de milliardaire, à la tête d’une communauté de bienfaiteurs de la Silicon Valley, enseigne «l’art de donner» aux étudiants de l’université de Stanford.
En Chine, Madame Li codirige le géant agroalimentaire New Hope. Entre ses voyages à la recherche d’investissements et ses virées mondaines, cette patronne au caractère bien trempé finance les études d’enfants de mères célibataires et l’édition de livres d’éducation civique.
De son côté, Inna Bazhenova, une industrielle moscovite, collectionneuse et mécène avertie, a fait de la démocratisation du marché de l’art son cheval de bataille. Mais en développant un site, accessible à tous, où l’on peut vendre, acheter des œuvres et parier sur leur prix en bitcoins, la propriétaire des revues The Art Newspaper entre aussi dans l’univers de la finance spéculative internationale.
Un documentaire à voir ce soir, tard, sur Arte ou n’importe quand sur arte.tv (le documentaire est disponible jusqu’en 2022).
Cet article est paru dans le Télépro du 12/08/2021.
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