Une balle perdue atterrit en salle de presse, pas de blessé
Les journalistes qui suivaient l’équitation samedi, dans une zone militaire pourtant hautement sécurisée, ont eu la désagréable surprise de voir passer une balle perdue qui a percé le toit du barnum servant de centre de presse.
Le site de Deodoro, dans le nord-ouest de Rio, est situé dans une vaste zone militaire. Et il est certainement le plus tranquille des JO, dispersés dans une ville très exposée aux agressions diverses et aux pickpockets de tous poils.
Mais samedi, c’est bien une balle de calibre militaire qui a traversé la toile en matière plastique, alors qu’une quarantaine de journalistes et de volontaires se trouvaient à l’intérieur de la structure provisoire. Personne n’a été blessé.
Les jeux Olympiques de Rio «ne sont pas visés» par la balle perdue, ont annoncé les organisateurs. «L’enquête est en cours de la part des experts pour savoir notamment d’où provient cette balle, sa nature, la trajectoire», a expliqué Mario Andrada, directeur de la communication du comité organisateur des Jeux. M. Andrada a exclu que cette balle puisse provenir du site de tir, situé à moins de deux kilomètres et où se tenaient samedi des compétitions olympiques. C’est sans doute mieux pour l’orgeuil des athlètes.
L’émotion a été telle que des délégations étrangères s’en sont mêlées. «Selon la police néo-zélandaise, il semble que la balle ait été tirée de façon non intentionnelle plutôt qu’intentionnelle», a indiqué la délégation néo-zélandaise
Belga
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