Un Japonais condamné après des rapports sexuels avec plus de 12.000 femmes

Un Japonais condamné après des rapports sexuels avec plus de 12.000 femmes
AFP

Un ex-principal de collège japonais a été condamné vendredi au Japon à deux ans de prison avec sursis pour avoir pris des photos et monnayé des rapports sexuels avec au moins trois mineures, parmi un total de 12.000 femmes, au cours de nombreux séjours aux Philippines.

L’homme, Yuhei Takashima (65 ans), avait été interpellé en avril dernier après une plainte d’une adolescente de 13 ans victime de ses agissements.

Le sursis assorti à sa peine vaut pour une durée de quatre ans.

Sa condamnation est notamment motivée par le fait que ce Japonais « a pris des photos de ses actes obscènes avec trois adolescentes de 12 à 14 ans » dans un hôtel aux Philippines il y a environ deux ans, selon un extrait du jugement rapporté par l’agence de presse Jiji.

« C’est lamentable et vicieux », a tranché la juge Naoko Omori qui a estimé que M. Takashima « avait abusé de la situation économique fragile de jeunes filles », selon Jiji.

« En tant qu’enseignant, il aurait dû savoir qu’aux Philippines comme au Japon, les enfants doivent être protégés », s’est-elle agacée.

Le sexagénaire avait expliqué à la police avoir commencé à payer pour des relations sexuelles lorsqu’il a été envoyé pour trois ans dans une école japonaise à Manille en 1988, selon Jiji.

Par la suite, il a continué au rythme de trois voyages par an aux Philippines, cumulant ainsi un total de 65 séjours.

Pendant ce temps, il aurait eu des relations sexuelles avec quelque 12.600 femmes, âgées de 12 à quelque 70 ans.

M. Takashima a minutieusement classé près de 150.000 photographies de ses proies sur une période de 27 ans dans environ 400 albums, a rapporté la presse.

Les médias précisent que le coupable a déclaré au tribunal « avoir l’habitude de collectionner les choses » et voulait « garder des souvenirs ».

En plus de la vente et la distribution, la législation japonaise, modifiée en 2014, punit désormais aussi la simple possession de photographies et vidéos à caractère pédopornographique. Les dessins ou images de synthèse sont en revanche tolérés.

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