Le pape François doit rencontrer mardi à Strasbourg, en marge de sa visite aux institutions européennes, une Allemande de 97 ans qui l’avait hébergé en 1985, alors qu’il apprenait l’allemand, a-t-on appris lundi auprès d’un eurodéputé.
Pendant ce séjour de deux mois à Boppard, une petite ville située au bord du Rhin dans le sud-ouest de l’Allemagne, Helma Schmidt a « fait travailler à Jorge Bergoglio son vocabulaire allemand, sur la table de la cuisine », a expliqué à l’AFP ce député, Norbert Neuser, lui-même élu de cette ville.
Celui qui n’était alors qu’un prêtre, âgé de 48 ans, étudiait l’allemand à l’Institut Goethe, selon M. Neuser. C’est l’année suivante, en mars 1986, qu’il termina en Allemagne sa thèse de doctorat en philosophie, précise la biographie du pape sur le site du Vatican.
La logeuse, à l’époque sexagénaire, et celui qui allait devenir le pape François, ont eu par la suite des « contacts épistolaires » pendant une vingtaine d’années, selon M. Neuser.
Le pape argentin fait mardi à Strasbourg une visite aux institutions européennes pour exhorter un continent en crise à rester ouvert aux étrangers et à œuvrer pour la justice dans le monde. Il est attendu en début de matinée au Parlement européen puis au Conseil de l’Europe, une organisation paneuropéenne distincte de l’Union européenne qui compte 47 Etats membres.
