Suite aux nombreuses agressions ces dernières semaines, en France et en Belgique, par des individus déguisés en « clowns tueurs », Halloween risque d’être une période à haut risque. Doit-on pour autant craindre une déferlante de clowns maléfiques ?
Après
la psychose en France, le phénomène débarque chez nous : sur les
réseaux sociaux, aux abords des écoles, les témoignages se
multiplient et la rumeur terrifiante se répand en prenant une
ampleur insoupçonnée. Bien loin de l’image du clown tendre au
visage blanc, aux yeux sombres et à la perruque colorée, ces
terreurs au nez rouge s’amusent à courir après les passants en
brandissant une arme, agressant parfois leurs malheureuses
victimes…
D’où
vient le phénomène ?
À
l’origine, le concept du « clown tueur » vient des
États-Unis. Il aurait été imaginé par des adolescents passionnés
de films d’horreur et de jeux vidéo. Le personnage du clown a
d’ailleurs inspiré toute une génération de cinéastes et de
metteurs en scène. Souvenez-vous du film « Ça », inspiré
d’un best-seller de Stephen King, « It », tout aussi
traumatisant. Internet a également relayé nombre de courts métrages
et vidéos amateurs pleine d’humour noir mettant en scène des clowns
menaçants.
Chasseurs
anticlowns
Seulement
voilà, les milices traquant ces faux clowns inquiètent aussi les
autorités. Exacerbés par le buzz sur les réseaux sociaux, des
« chasseurs de clowns » parcourent en effet certaines villes
en France dans le but de faire régner l’ordre. La mairie de Lille a
même annulé la traditionnelle Zombie Walk, organisée depuis
plusieurs années, et qui voit défiler dans les rues des milliers de
plaisantins déguisés en morts-vivants, craignant des bagarres et
autres troubles à l’ordre public.
La
prudence est de mise
Doit-on
redouter une déferlante de clowns maléfiques dans nos rue le soir
d’Halloween ? L’avenir nous le dira. En attendant, il convient d’être
prudent. Les récents événements qui ont touché la France et la
Belgique ne sont pas négligeables et vont bien au-delà de la
mauvaise blague. L’horreur a toujours fasciné. Et la fête
d’Halloween pourrait bien titiller l’imagination de certains. Il ne
serait donc pas étonnant de croiser des gros nez rouges au coin
d’une rue, en ce samedi 31 octobre. Prenez garde cependant qu’ils
n’aient pas un air trop malicieux. À bon entendeur…
