Les adorateurs de «Mad Max» envahissent le désert du Mojave
Les strip-teaseuses de l’Apocalypse sont venues célébrer la fin du monde dans ce coin poussiéreux du désert du Mojave, en tenue de circonstances: rangers, petite culotte de soie et cache-tétons à franges.
Bienvenue à Wastelands Weekend, où l’on se retrouve pour vouer un culte à « Mad Max », la dystopie ultra-violente née de l’imagination de George Miller et – sans sectarisme – à l’avènement d’un monde post-apocalyptique, plongé dans l’hiver nucléaire, brûlé par l’effet de serre ou sillonné par des araignées de Mars.
Wasteland City sort de terre tous les ans depuis sept ans dans ce coin perdu de l’Antelope Valley, à deux heures de route au nord de Los Angeles.
Mike Lemay a dû s’adapter au cadre particulier de Wasteland: l’emblématique costume blanc décoré de brillants a un aspect brûlé post-flash nucléaire.
Lemay avait fait un faux-pas la première année qu’il s’était rendu au festival vêtu de blanc immaculé… « Les gens venaient me voir en disant: +tu m’as gâché mon festival+, mais d’autres me remerciaient d’être venu », a-t-il confié.
Le costume est obligatoire si on veut venir, les grosses lunettes d’aviateur, façon as de la Première guerre mondiale ou steam-punk, sont recommandées, tout comme un masque pour filtrer la poussière.
Les véhicules d’inspiration Mad Max sont légion, souvent surmontés de tourelles armées de mitrailleuses, dont on ne sait pas trop, Amérique oblige, si elles sont en état de marche.
Des décors sophistiqués accueillent concerts, DJ, et spectacles de cascadeurs.
Il y en a pour tous les goûts, même les sportifs qui voudraient se défouler pendant le festival. Ici on joue au « jugger », une sorte de foot avec un crâne de chien en guise de balle, directement inspiré du film « Le sang des héros ».
On peut aussi danser autour d’un feu de camp où s’amuser à être chasseur de prime.
«Dieu est mort»
Chaque campement qui se respecte a son prêcheur. Celui de Wasteland City prétend s’appeler Jonathan Christ. Il a 39 ans, porte la chemise noire et le col blanc des prêtres et affirme à qui veut l’entendre que « Dieu est mort à cause de notre arrogance ».
Pour ceux qui sont moins portés sur la spiritualité que sur le vice, il y a un casino, et en Amérique, quand il y a un casino dans le désert, un imitateur d’Elvis Presley n’est jamais bien loin.
Mike Lemay a dû s’adapter au cadre particulier de Wasteland: l’emblématique costume blanc décoré de brillants a un aspect brûlé post-flash nucléaire.
Lemay avait fait un faux-pas la première année qu’il s’était rendu au festival vêtu de blanc immaculé… « Les gens venaient me voir en disant: +tu m’as gâché mon festival+, mais d’autres me remerciaient d’être venu », a-t-il confié.
Joseph Hileman, 52 ans, qui vient d’une ville après de San Francisco où il s’occupe de sécurité, a été persuadé par son fils de venir à ce festival réservé aux adultes.
« Avant, je pratiquais le combat médiéval mais maintenant je suis trop vieux. Alors je me suis dit: +j’adorerais faire ça, je serai sans doute le plus vieux ici mais je vais m’amuser+ », raconte-t-il. Et d’ajouter: « C’est l’occasion de sortir du train-train quotidien et de rire un bon coup ».
Comme lui, quelque 2.000 autres enthousiastes de l’Apocalypse se retrouvent là ce week-end.
Crâne de chien
L’un des ingrédients clés de l’atmosphère toute particulière de ce « festival », ce sont les déguisements. Parfois minimalistes – confère les effeuilleuses de l’Apocalypse – ou au contraire de véritables armures post-fin-du-monde où le cuir et les clous jouent un rôle souvent prépondérant.
Le costume est obligatoire si on veut venir, les grosses lunettes d’aviateur, façon as de la Première guerre mondiale ou steam-punk, sont recommandées, tout comme un masque pour filtrer la poussière.
Les véhicules d’inspiration Mad Max sont légion, souvent surmontés de tourelles armées de mitrailleuses, dont on ne sait pas trop, Amérique oblige, si elles sont en état de marche.
Des décors sophistiqués accueillent concerts, DJ, et spectacles de cascadeurs.
Il y en a pour tous les goûts, même les sportifs qui voudraient se défouler pendant le festival. Ici on joue au « jugger », une sorte de foot avec un crâne de chien en guise de balle, directement inspiré du film « Le sang des héros ».
On peut aussi danser autour d’un feu de camp où s’amuser à être chasseur de prime.
«Dieu est mort»
Chaque campement qui se respecte a son prêcheur. Celui de Wasteland City prétend s’appeler Jonathan Christ. Il a 39 ans, porte la chemise noire et le col blanc des prêtres et affirme à qui veut l’entendre que « Dieu est mort à cause de notre arrogance ».
Pour ceux qui sont moins portés sur la spiritualité que sur le vice, il y a un casino, et en Amérique, quand il y a un casino dans le désert, un imitateur d’Elvis Presley n’est jamais bien loin.
Mike Lemay a dû s’adapter au cadre particulier de Wasteland: l’emblématique costume blanc décoré de brillants a un aspect brûlé post-flash nucléaire.
Lemay avait fait un faux-pas la première année qu’il s’était rendu au festival vêtu de blanc immaculé… « Les gens venaient me voir en disant: +tu m’as gâché mon festival+, mais d’autres me remerciaient d’être venu », a-t-il confié.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici