Le roi du poulet en Corée du Sud a acheté le bicorne de Napoléon

Le roi du poulet en Corée du Sud a acheté le bicorne de Napoléon
AFP

Le roi du poulet sud-coréen, qui s’est offert pour plus d’1,8 million d’euros un bicorne de Napoléon, a expliqué qu’il voyait l’Empereur français comme le guide de l’homme d’affaires moderne.

« J’ai toujours tenu en haute estime l’esprit indomptable de Napoléon, pour qui rien n’était impossible », a expliqué Kim Hong-Kuk, fondateur et président du géant agro-alimentaire Harim.

« Alors, j’ai acheté son chapeau pour insuffler un vent nouveau à l’esprit d’entreprise », a dit l’homme d’affaires de 57 ans dans un communiqué parvenu mardi à l’AFP.

Il a acquitté 1,884 million d’euros avec les frais lors d’une vente aux enchères dimanche près de Paris pour enlever le chapeau « de forme traditionnelle, en feutre, dit en castor noir », porté par l’un des personnages historiques français les plus connus dans le monde. Il s’agit de l’un des 19 bicornes authentifiés de l’Empereur.

Photo non datée de Kim Hong-Kuk, fondateur du groupe sud-coréen Harim, diffusée le 18 novembre 2014

« L’esprit de Napoléon envoit un message important pour notre époque, qui a besoin plus que jamais de l’esprit d’entreprise », ajoute le communiqué. M. Kim ajoute qu’il envisage de montrer le chapeau au public pour son édification.

Kim Hong-Kug a commencé sa carrière comme volailler avant de se diversifier dans les secteurs de la transformation du porc et de la volaille, de la nourriture et des médicaments pour animaux et la distribution.

Le groupe, enregistré sur le marché secondaire Kosdaq de Séoul, a affiché des ventes de 4.800 milliards de wons (3,5 milliards d’euros) en 2013.

Le président du groupe a expliqué à l’Edaily News de Séoul qu’il avait déjà reçu une proposition de rachat de son galure de 30% supérieure à la somme versée. « Mais je ne l’ai pas acheté à des fins d’investissements », a-t-il dit.

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