L’année du Singe, belle année en perspective pour les spectacles de primates

L'année du Singe, belle année en perspective pour les spectacles de primates
AFP

Dans leurs tuniques à volants, les macaques se lancent dans des sauts périlleux arrière ou répondent, doigt levé, à des problèmes de calcul sous les cris joyeux du public: avec l’année du Singe qui commence lundi en Chine et dans le reste de l’Asie, les spectacles de primates ont de beaux jours devant eux.

Mais la voix des défenseurs des animaux en Chine se fait de plus en plus forte et pourrait bien inquiéter les promoteurs de ces divertissements.

« C’est comme une école pour les humains, mais avec des singes », se défend Takeshi Soma, le maître d’œuvre japonais de l’école de dressage de singes installée dans le zoo de Dongying, une ville du Shandong (est de la Chine), où il leur apprend à danser la valse et jouer de la batterie.

L'année du singe

Un public de dizaines d’enfants et de parents se presse devant la salle avant le show, se mêlant aux singes qui portent des couches avec une ouverture pour laisser passer leur queue.

« Maman ! J’ai vu les singes ! J’ai vu Sun Wukong ! », s’égosille le petit Zhao Yizi, 3 ans, déjà initié au héro du « classique » chinois « La Pérégrination vers l’Ouest », qui a immortalisé le singe, animal roué mais aimable, dans l’imaginaire chinois.

Pièce maîtresse du show, la classe de mathématiques avec les macaques assis à leurs tables d’école.

Ils lèvent la main et montrent leurs doigts en réponse à des questions d’arithmétique simples, sous les applaudissements de leur public tordu de rire.

En final, après la chevauchée de ballons plastique, la valse à deux singes. « C’est la danse que je préfère, on dirait des gens » zozote Ai Jiuqiu, quatre ans.

« Bonne année du Singe ! », lance l’animateur au public, pendant que les animaux, déshabillés, repartent dans leur cage.

Un macaque sur un ballon lors de la répétition d'un spectacle, le 26 janvier 2016 à l'école de dressage des singes du zoo de Dongying, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine

A l’école de dressage de Dongying, les singes dorment dans des enclos de béton nus et reçoivent parfois des tapes légères de leurs dresseurs.

Soma en convient: « Comment parler de cela ? Il y a des choses rudes. Je ne pense pas que les singes aiment l’école ».

Pas de quoi détourner pour autant les investisseurs, qui ont mis près de trois millions de dollars dans l’école, selon Xiao Jingxia, présidente de l’association locale pour l’amitié Chine-Japon, en partenariat avec la troupe de singes Nikko Saru Gundan, une célébrité télévisée au Japon.

« On aimerait profiter de l’année du Singe pour la promotion », dit cette responsable devant les singes promenés en laisse devant elle.

«Comme des humains»

L'année du singe

Un public de dizaines d’enfants et de parents se presse devant la salle avant le show, se mêlant aux singes qui portent des couches avec une ouverture pour laisser passer leur queue.

« Maman ! J’ai vu les singes ! J’ai vu Sun Wukong ! », s’égosille le petit Zhao Yizi, 3 ans, déjà initié au héro du « classique » chinois « La Pérégrination vers l’Ouest », qui a immortalisé le singe, animal roué mais aimable, dans l’imaginaire chinois.

Pièce maîtresse du show, la classe de mathématiques avec les macaques assis à leurs tables d’école.

Ils lèvent la main et montrent leurs doigts en réponse à des questions d’arithmétique simples, sous les applaudissements de leur public tordu de rire.

En final, après la chevauchée de ballons plastique, la valse à deux singes. « C’est la danse que je préfère, on dirait des gens » zozote Ai Jiuqiu, quatre ans.

« Bonne année du Singe ! », lance l’animateur au public, pendant que les animaux, déshabillés, repartent dans leur cage.

Un macaque assis sur un banc lors de la répétition d'un spectacle, le 26 janvier 2016 à l'école de dressage des singes du zoo de Dongying, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine

Ces spectacles sont connus depuis des siècles en Chine, où on peut les voir aujourd’hui attraper au vol des couteaux ou faire de la bicyclette dans les fêtes rurales.

Croissance économique aidant, on compte maintenant plus d’une dizaine de zoos dans le pays offrant des spectacles de singes.

La Chine n’a pas de loi pour protéger les animaux non menacés d’extinction, mais un mouvement s’y développe pour leur défense, qui juge ces spectacles cruels.

Leur cause avait été grandement aidée en 2013, par une vidéo devenue « virale » montrant un ours mordant et griffant un singe après que les deux bêtes furent tombées de leur bicyclette lors de « jeux olympiques d’animaux » à Shanghai.

Un membre du personnel du zoo de Yangjiaping, à Chongqing (sud-ouest), a ainsi déclaré à l’AFP que les spectacles de singes avaient été annulés cette année « à cause de plaintes pour cruauté sur les animaux ».

Un macaque sur un ballon lors de la répétition d'un spectacle, le 26 janvier 2016 à l'école de dressage des singes du zoo de Dongying, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine

A l’école de dressage de Dongying, les singes dorment dans des enclos de béton nus et reçoivent parfois des tapes légères de leurs dresseurs.

Soma en convient: « Comment parler de cela ? Il y a des choses rudes. Je ne pense pas que les singes aiment l’école ».

Pas de quoi détourner pour autant les investisseurs, qui ont mis près de trois millions de dollars dans l’école, selon Xiao Jingxia, présidente de l’association locale pour l’amitié Chine-Japon, en partenariat avec la troupe de singes Nikko Saru Gundan, une célébrité télévisée au Japon.

« On aimerait profiter de l’année du Singe pour la promotion », dit cette responsable devant les singes promenés en laisse devant elle.

«Comme des humains»

L'année du singe

Un public de dizaines d’enfants et de parents se presse devant la salle avant le show, se mêlant aux singes qui portent des couches avec une ouverture pour laisser passer leur queue.

« Maman ! J’ai vu les singes ! J’ai vu Sun Wukong ! », s’égosille le petit Zhao Yizi, 3 ans, déjà initié au héro du « classique » chinois « La Pérégrination vers l’Ouest », qui a immortalisé le singe, animal roué mais aimable, dans l’imaginaire chinois.

Pièce maîtresse du show, la classe de mathématiques avec les macaques assis à leurs tables d’école.

Ils lèvent la main et montrent leurs doigts en réponse à des questions d’arithmétique simples, sous les applaudissements de leur public tordu de rire.

En final, après la chevauchée de ballons plastique, la valse à deux singes. « C’est la danse que je préfère, on dirait des gens » zozote Ai Jiuqiu, quatre ans.

« Bonne année du Singe ! », lance l’animateur au public, pendant que les animaux, déshabillés, repartent dans leur cage.

Souma Takeshi, l'entraîneur japonais de l'école de dressage de singes du zoo de Dongying, le 26 janvier 2016 dans la province chinoise du Shandong, dans l'est de la Chine

Avec lui, une douzaine de macaques venus des montagnes enneigées près de Tokyo, formés individuellement par une équipe de dresseurs.

« Cette forme de dressage est une première en chine », dit-il dans son survêtement, tout en observant le personnel en costume à paillettes habiller les singes de tuniques multicolores avant le spectacle.

« Je crois que c’est le seul endroit où l’on peut voir cela », assure-t-il.

Quatre macaques imitent un groupe de rock, l’un d’eux jouant la star, avec nœud papillon rouge et faux micro rose.

Mais à la répétition, l’un des singes a quitté nonchalamment la scène sur ses quatre pattes, après à peine quelques coups de baguettes sur sa batterie miniature, tandis qu’un autre jetait au sol sa guitare en plastique avant de prendre précipitamment la tangente.

« Nos singes ne nous obéissent pas très bien. Mais c’est justement ça qui est drôle: des singes naturels qui restent eux-mêmes », dit Soma.

Année de promotion

Un macaque assis sur un banc lors de la répétition d'un spectacle, le 26 janvier 2016 à l'école de dressage des singes du zoo de Dongying, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine

Ces spectacles sont connus depuis des siècles en Chine, où on peut les voir aujourd’hui attraper au vol des couteaux ou faire de la bicyclette dans les fêtes rurales.

Croissance économique aidant, on compte maintenant plus d’une dizaine de zoos dans le pays offrant des spectacles de singes.

La Chine n’a pas de loi pour protéger les animaux non menacés d’extinction, mais un mouvement s’y développe pour leur défense, qui juge ces spectacles cruels.

Leur cause avait été grandement aidée en 2013, par une vidéo devenue « virale » montrant un ours mordant et griffant un singe après que les deux bêtes furent tombées de leur bicyclette lors de « jeux olympiques d’animaux » à Shanghai.

Un membre du personnel du zoo de Yangjiaping, à Chongqing (sud-ouest), a ainsi déclaré à l’AFP que les spectacles de singes avaient été annulés cette année « à cause de plaintes pour cruauté sur les animaux ».

Un macaque sur un ballon lors de la répétition d'un spectacle, le 26 janvier 2016 à l'école de dressage des singes du zoo de Dongying, dans la province du Shandong, dans l'est de la Chine

A l’école de dressage de Dongying, les singes dorment dans des enclos de béton nus et reçoivent parfois des tapes légères de leurs dresseurs.

Soma en convient: « Comment parler de cela ? Il y a des choses rudes. Je ne pense pas que les singes aiment l’école ».

Pas de quoi détourner pour autant les investisseurs, qui ont mis près de trois millions de dollars dans l’école, selon Xiao Jingxia, présidente de l’association locale pour l’amitié Chine-Japon, en partenariat avec la troupe de singes Nikko Saru Gundan, une célébrité télévisée au Japon.

« On aimerait profiter de l’année du Singe pour la promotion », dit cette responsable devant les singes promenés en laisse devant elle.

«Comme des humains»

L'année du singe

Un public de dizaines d’enfants et de parents se presse devant la salle avant le show, se mêlant aux singes qui portent des couches avec une ouverture pour laisser passer leur queue.

« Maman ! J’ai vu les singes ! J’ai vu Sun Wukong ! », s’égosille le petit Zhao Yizi, 3 ans, déjà initié au héro du « classique » chinois « La Pérégrination vers l’Ouest », qui a immortalisé le singe, animal roué mais aimable, dans l’imaginaire chinois.

Pièce maîtresse du show, la classe de mathématiques avec les macaques assis à leurs tables d’école.

Ils lèvent la main et montrent leurs doigts en réponse à des questions d’arithmétique simples, sous les applaudissements de leur public tordu de rire.

En final, après la chevauchée de ballons plastique, la valse à deux singes. « C’est la danse que je préfère, on dirait des gens » zozote Ai Jiuqiu, quatre ans.

« Bonne année du Singe ! », lance l’animateur au public, pendant que les animaux, déshabillés, repartent dans leur cage.

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