Du haut de sa «vigie», Abraham Poincheval guette la Nuit Blanche
Nouvelle performance pour Abraham Poincheval. Face à l’horloge de la gare de Lyon à Paris, l’artiste français a fait le pari de vivre pendant cinq jours sur une plateforme située à 20 mètres de haut, dont il descendra samedi pour lancer la Nuit Blanche 2016.
Le geste est sûr, sans appréhension. Devant les yeux intrigués de voyageurs, nez et smartphone en l’air, l’artiste de 44 ans pose un genou sur sa « vigie », une plateforme de 90 cm sur 1,60 m.
« C’est comme si cette gare était un bateau et que l’on voyait venir les terres de la Nuit Blanche », explique le plasticien.
« Il a vécu son enfance à la campagne, et il se retirait dans des cartons, il parlait aux poules, il a toujours été habité par une poésie », explique Christian à propos de son fils.
A quelques mètres, le peintre Alain Séchas a lui redécoré le miroir de la Galerie des Fresques de la gare d’une grande peinture de ses fameux personnages à tête de chat.
« Poliphile, ta nuit sera blanche », promettent les félins du haut de leurs 6 mètres. « Ils représentent l’attente, l’inquiétude » et « la traversée du miroir » par lequel commence le parcours de la Nuit Blanche, explique l’artiste.
Le Festival présentera cette année sa 15e édition. 35 projets, dont un tiers par des artistes étrangers, émailleront pour l’occasion un parcours dirigé par Jean de Loisy.
Tout un attirail de survie qui présente un inconvénient majeur: il ne reste plus beaucoup de surface à l’artiste, qui devra sans doute passer ses nuits… en position fœtale.
Rien d’insurmontable pour l’adepte du confinement, qui s’est déjà fait emmurer dans une capsule sous une galerie d’art marseillaise, s’est installé 13 jours dans un ours empaillé et a remonté le Rhône dans une bouteille. Sa « vigie », il l’a déjà expérimentée à 6 m à Esquibien (Finistère) puis à 12 m à La Criée de Rennes.
« A 12 m, il y avait une relation directe avec le public, là je ne peux pas vous dire comment ça va se passer », explique-t-il.
– « Il a toujours été habité par une poésie » –
Pourtant, l’artiste établit vite le contact et salue les passants.
« Je me demande bien ce qui peut pousser un homme à faire ça », se demande Jim, touriste américain à Paris. « C’est un peu dingue », estime sa compagne Maxine.
Un peu à l’écart, un homme sourit. Lui-aussi est artiste et lui-aussi s’appelle… Poincheval.
« Il a vécu son enfance à la campagne, et il se retirait dans des cartons, il parlait aux poules, il a toujours été habité par une poésie », explique Christian à propos de son fils.
A quelques mètres, le peintre Alain Séchas a lui redécoré le miroir de la Galerie des Fresques de la gare d’une grande peinture de ses fameux personnages à tête de chat.
« Poliphile, ta nuit sera blanche », promettent les félins du haut de leurs 6 mètres. « Ils représentent l’attente, l’inquiétude » et « la traversée du miroir » par lequel commence le parcours de la Nuit Blanche, explique l’artiste.
Le Festival présentera cette année sa 15e édition. 35 projets, dont un tiers par des artistes étrangers, émailleront pour l’occasion un parcours dirigé par Jean de Loisy.
Le parcours du Festival parisien suit cette année la « quête amoureuse » de Poliphile -héros d’un roman italien du XVe siècle- qu’Abraham Poincheval « guettera » depuis son perchoir.
« C’est assez spartiate », reconnaît-il, sécurisé par un harnais, et qui dispose d’un téléphone portable en cas d’urgence.
Avant d’entrer dans son 1,5 m², il le meuble: « nourriture lyophilisée, 20 litres d’eau, duvet et vêtements, un tapis de sol pour éviter de déraper, un journal de bord et un livre », égrène-t-il. « Et puis des toilettes », ajoute-t-il en souriant devant ses bidons.
Tout un attirail de survie qui présente un inconvénient majeur: il ne reste plus beaucoup de surface à l’artiste, qui devra sans doute passer ses nuits… en position fœtale.
Rien d’insurmontable pour l’adepte du confinement, qui s’est déjà fait emmurer dans une capsule sous une galerie d’art marseillaise, s’est installé 13 jours dans un ours empaillé et a remonté le Rhône dans une bouteille. Sa « vigie », il l’a déjà expérimentée à 6 m à Esquibien (Finistère) puis à 12 m à La Criée de Rennes.
« A 12 m, il y avait une relation directe avec le public, là je ne peux pas vous dire comment ça va se passer », explique-t-il.
– « Il a toujours été habité par une poésie » –
Pourtant, l’artiste établit vite le contact et salue les passants.
« Je me demande bien ce qui peut pousser un homme à faire ça », se demande Jim, touriste américain à Paris. « C’est un peu dingue », estime sa compagne Maxine.
Un peu à l’écart, un homme sourit. Lui-aussi est artiste et lui-aussi s’appelle… Poincheval.
« Il a vécu son enfance à la campagne, et il se retirait dans des cartons, il parlait aux poules, il a toujours été habité par une poésie », explique Christian à propos de son fils.
A quelques mètres, le peintre Alain Séchas a lui redécoré le miroir de la Galerie des Fresques de la gare d’une grande peinture de ses fameux personnages à tête de chat.
« Poliphile, ta nuit sera blanche », promettent les félins du haut de leurs 6 mètres. « Ils représentent l’attente, l’inquiétude » et « la traversée du miroir » par lequel commence le parcours de la Nuit Blanche, explique l’artiste.
Le Festival présentera cette année sa 15e édition. 35 projets, dont un tiers par des artistes étrangers, émailleront pour l’occasion un parcours dirigé par Jean de Loisy.
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