Devant la caméra, il va se faire avaler par un anaconda ! (vidéo)

Devant la caméra, il va se faire avaler par un anaconda ! (vidéo)
AFP

Un cinéaste et aventurier américain a fait sensation jeudi en affirmant qu’il allait se faire avaler vivant, avec une combinaison spéciale, par un anaconda, un serpent géant, en Amazonie pour un programme de télévision.

«Je suis Paul Rosolie et je vais bientôt être la première personne au monde à être avalée vivante par un anaconda», dit-il dans une vidéo de 30 secondes publiée sur Twitter qui fait la publicité d’une nouvelle émission, «Eaten Alive» («Mangé vivant») sur la chaîne Discovery le 7 décembre.

Tête la première

Sur YouTube, la chaîne montre Rosolie se revêtir d’un «équipement spécialement dessiné pour résister au serpent» en se faisant avaler tête la première.

«Pour le moment, c’est de la promotion», a indiqué à l’AFP un porte-parole de Discovery Channel, en ajoutant que les détails de l’émission, qui sera diffusée dans le monde entier, étaient à venir «sous peu».

Sur son compte Twitter, Rosolie dit : «Si vous me connaissez, je ne fais de mal à personne. Il faut que vous voyiez #EatenAlive».

Déjà une polémique

Les réseaux sociaux se sont emparés de l’affaire mais le groupe de défense des animaux PETA, craignant pour le serpent, a demandé l’arrêt de l’émission.

«Quoi que veuille faire le cinéaste, le serpent en paiera le prix comme toujours quand on s’amuse avec eux», dit PETA.

Les anacondas, qu’on trouve an Amérique latine tropicale, sont parmi les plus gros serpents du monde. Celui qu’on voit sur la vidéo promotionnelle est tenu par sept hommes.

Un fou ou un aventurier sérieux ?

Rosolie, qui vit à New York, en Inde et au Pérou, a sorti un livre sur ses aventures : «Mother of God : An Extraordinary Journey into the Uncharted Tributaries of the Western Amazon» («Mère de Dieu : voyage extraordinaire aux affluents inconnus d’Amazonie de l’ouest»).

Il a gagné en 2013 un prix des Nations unies pour un court-métrage documentaire.

Pour PETA, il n’est en revanche qu’un «pseudo expert de la faune sauvage. Avaler ce fou et peut-être le régurgiter va priver le pauvre animal de l’énergie dont il a besoin», dit une responsable Delcianna Winders.

Julien Vandevenne (avec AFP)

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