Amour au travail : 3 Belges sur 4 n’y voient aucun problème

Amour au travail : 3 Belges sur 4 n'y voient aucun problème

Près de 7 Belges sur 10 reconnaissent que des relations amoureuses se nouent au travail et la même proportion n’y voit aucun inconvénient.

La raison invoquée est que ces histoires d’amour au travail n’ont pas d’impact sur leur productivité. Sept travailleurs sur 10 nouent également des liens d’amitié avec leurs collègues et un peu moins de la moitié déclare rencontrer ses collègues en dehors du cadre professionnel, selon les conclusions du «Randstad Workmonitor» dévoilées mercredi 6 juin 2012.

C’est «chaud» en Chine, Inde et Malaisie

À l’échelle internationale, 57 % des travailleurs reconnaissent que des relations amoureuses se créent sur le lieu de travail. Cette tendance romantique est plus élevée encore dans les pays asiatiques comme la Chine, l’Inde et la Malaisie où ils sont 70 % à effectuer ce constat. Avec 66 %, la Belgique est proche du trio de tête et bien loin devant le Japon (33 %) où cette pratique semble nettement moins populaire.
L’amour au travail a cependant ses détracteurs surtout en Inde et au Luxembourg où respectivement 63 et 65 % des personnes sondées estiment que les relations amoureuses peuvent interférer avec leur performance professionnelle. Un avis partagé par 40 % de l’échantillon global alors qu’en Belgique seulement 1 travailleur sur 3 pense que cette pratique a un impact sur sa productivité.

«Pas de démission», pour 83 % de Belges

Lorsqu’une relation amoureuse concerne deux personnes de la même entreprise, 44 % des répondants (chiffre identique pour la Belgique) pensent que l’un des deux tourtereaux devrait être muté dans un autre département. La démission d’un des amants semble toutefois une mesure exagérée aux yeux de beaucoup. En effet, seuls 24 % pensent que cette décision s’impose. Les Belges se montrent là aussi plus tolérants. Ils sont 83 % à estimer que la démission n’est pas requise.

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