Vol 401 : les passagers morts vivants
Frissons garantis dans «Enquêtes paranormales», ce jeudi à 20h10 sur Plug RTL, avec les victimes d’un crash d’avion qui réapparaissent sous la forme de fantômes…
Le 29 décembre 1972, en pleine nuit. Le vol Eastern Air Lines 401, parti de New York avec 176 personnes à bord, s’apprête à atterrir à Miami. Alors qu’ils survolent la Floride, le commandant Robert Loft – 55 ans, 30.000 heures de vol au compteur – et son copilote Albert Stockstill s’apprêtent à sortir le train d’atterrissage.
Pour assurer que cette commande a été correctement réalisée, un voyant vert est supposé s’allumer. Mais là, rien ne se produit. Soit l’ampoule est défaillante, soit le train est bloqué. Un mécanicien, Don Repo, s’introduit dans la trappe, sous le cockpit, pour le savoir. Pour l’y aider, Loft ordonne à Stockstill de faire passer l’avion en automatique. Mais, l’appareil commence à perdre de l’altitude, sans que personne ne s’en aperçoive.
Alors qu’il atteint les 250 pieds, une alarme censée signaler cette perte de hauteur doit s’enclencher. Il n’en est rien. Les enregistrements des boîtes noires le démontreront plus tard. Lorsque le vol 401 se trouve à 30 m du sol à peine, une alerte d’urgence retentit enfin. Trop tard…. Dix minutes après les ennuis de train d’atterrissage, l’avion plonge dans les marécages de Floride !
Retour de l’au-delà
101 personnes périssent dans l’accident, dont le commandant, son copilote et le mécanicien. L’enquête révélera que le train était bien sorti, l’avion aurait pu atterrir sans encombre, l’ampoule de la lampe verte était juste grillée… Le pilotage automatique ? Il a malencontreusement été enclenché sur le mode «lente descente» et non «maintien du cap»…
Trois mois après le crash, un autre avion de la compagnie doit rallier Miami. Une heure avant le décollage, le commandant et son acolyte se rendent dans le cockpit, mais ils ne feront jamais décoller l’avion. Ils affirment avoir aperçu un autre pilote, déjà installé à bord, avant de le voir soudainement disparaître. Une vingtaine d’autres témoins, du personnel naviguant ou non, soutiendront avoir vu les fantômes de Robert Loft et du mécanicien Don Repo.
Ces histoires surnaturelles reviennent aux oreilles de John G. Fuller, auteur spécialisé dans les ovnis et le paranormal, qui décide d’écrire un ouvrage sur le sujet, «Les Fantômes du vol 401».
Sur écran
Si la compagnie Eastern a fermement nié ces histoires, menaçant de procès pour diffamation tout qui colporterait ces rumeurs, le livre de Fuller est tout de même adapté à l’écran. En 1978, «Le Fantôme du vol 401» base son scénario sur une autre rumeur reprise dans le livre : des accessoires de l’avion accidenté ont été réutilisés pour construire d’autres avions qui, de ce fait, seraient désormais soumis à la même malédiction…
Cet article est paru dans le Télépro du 14/4/2022
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