Vers l’infini et au-delà !
Samedi soir (22.25), Arte propose une soirée céleste avec un portrait de Kepler, l’électron libre de l’astronomie, suivi de documents sur les tempêtes solaires et la conquête de Mars.
De tous temps, le cosmos a fasciné et intrigué les Hommes qui ont pris le temps de contempler la voûte étoilée. Si, aujourd’hui, nous avons percé quelques-uns des mystères entourant l’espace, le ciel recèle encore nombre de secrets.
C’est de saison !
Chaque été, l’espace nous offre un cadeau magnifique : des pluies de perséides semblant issues de la constellation de Persée. De la mi-juillet, environ, jusqu’au 24 août, ces essaims de météores, que nous qualifions d’étoiles filantes, traversent notre ciel. L’apogée de cet événement a lieu autour du 12 août, généralement dans la nuit du 11 au 12 ou du 12 au 13, peu après la Saint-Laurent, d’où le surnom donné aux perséides de «larmes de Saint-Laurent». Dans de bonnes conditions météorologiques, avec un minimum de pollution lumineuse et sans Lune, il est possible d’observer entre 80 et 100 météores par heure pénétrer notre atmosphère à une vitesse moyenne de 60 km/h.
Les lois de Kepler
S’il est un homme qui compte parmi les fondateurs de la science moderne, c’est le scientifique allemand Johannes Kepler (1571-1630). En 1600, Dans un contexte religieux qui laisse peu de place aux sceptiques, Johannes, qui a des doutes sur la théorie de la prédestination, est chassé de sa ville très catholique de Graz, en Autriche, et se réfugie auprès du mathématicien Tycho Brahe, à Prague. C’est à partir des observations très précises de la position des planètes réalisées par Brahe que Kepler va pouvoir établir ses lois relatives aux mouvements des planètes autour du Soleil. Les travaux de Johannes permettent de préciser la thèse héliocentrique, plaçant le soleil au centre de l’univers, de Nicolas Copernic, en détaillant les trajectoires elliptiques, et non circulaires, des planètes autour du soleil. Les fameuses lois de Kepler furent ensuite essentielles à Isaac Newton pour élaborer sa théorie de la gravitation universelle.
À l’attaque de Mars
Depuis les années 1960, les grandes puissances mondiales ne cachent pas leur désir de conquérir Mars. En soixante ans, cette dernière a fait l’objet de plus de quarante-cinq missions scientifiques. Voisine de la Terre, la planète rouge attise les convoitises depuis longtemps et plus encore cet été. En effet, l’alignement des planètes en 2020 réduit la distance entre la Terre et Mars, réduisant les coûts de déplacement. Ainsi, le 23 juillet, la Chine s’est lancée dans la course en envoyant la sonde Tianwen-1, embarquant un robot de plus de 200 kilos qui devrait atterrir dans sept mois. «Si la mission réussit, ce serait la première fois dans l’histoire qu’un atterrisseur et un robot téléguidé non américains fonctionnent sur Mars», explique Chen Lan, spécialiste du programme spatial chinois.
Extrait d’article paru dans le Télépro du 6/08/2020.
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