Vacances utiles ou pas chères : le système D

Très à la mode : le «wwoofing» : participer aux tâches d’une ferme contre un logement et les repas ! © Getty Images

Lassé des vacances «classiques» souvent onéreuses ? Comme l’illustre TF1 dimanche à 14h50 dans «Reportages découverte» : sortir des sentiers battus et oser l’aventure insolite est exaltant !

Il est possible de faire le «troc» d’un talent contre un logement gratuit et un dépaysement assuré !

Un service en vaut un autre

En effet, si vous êtes le roi ou la reine de la déco d’intérieur, du bricolage (peindre, tapisser, rénover), des hôtes enthousiastes vous confieront leur maison, moyennant l’embellissement de celle-ci ! Vous pourrez donc alterner dolce farniente et «loisirs utiles», loin de chez vous !

Plusieurs sites permettent aux demandeurs et offreurs de services d’entrer en contact. Parmi eux : toitchezmoi.com, qui propose en ce moment, par exemple, l’entretien d’un jardin (paillage, désherbage, potager) contre deux à trois semaines de séjour (gîte et couvert) dans une villa des Côtes-d’Armor (Bretagne) en septembre !

Le charme vert du «Wwoofing»

Créé dès les années 1970 en Grande-Bretagne et devenu une mode très prisée, le World-Wide Opportunities on Organic Farms permet de vivre dans une ferme biologique en participant aux activités quotidiennes synonymes de découverte et d’apprentissage écologique ! Internet permet, là encore, de trouver ce qui ravira accueillants et visiteurs.

À en croire les témoignages, notamment ceux de wwoof.fr (France) et wwoo.ca (Canada) – 132 pays participants au total ! -, ce type d’évasion laisse de beaux souvenirs. Un Britannique relate son séjour dans une ferme du Tarn, un Uruguayen, le quotidien d’une ferme céréalière dans le Vaucluse, ou une Japonaise, ses vacances inoubliables en Nouvelle-Écosse (Canada). Et il est bien sûr possible d’y aller en famille, selon les disponibilités.

La ménagerie du bonheur

Si échanger sa maison pour les vacances avec une famille sur le plan international ou assurer le home-sitting d’une habitation lorsque son propriétaire est en villégiature sont des expériences répandues, s’ajoute désormais une option pour les amis des animaux : faire du cat-sitting ou du dog-sitting dépaysant. Un rêve devenu réalité !

Séjourner seul ou en famille, loin de chez soi, tout en câlinant et en prenant soin des compagnons à quatre pattes peut s’avérer bien agréable. Voulez-vous garder un chat en Espagne ou un chien en Floride ? Plus de 3.000 propositions sont sur nomador.com.

Entre ville, nature et art

Lancé en 1999, le projet des Refuges périurbains de l’architecte bordelais Yvan Detraz donne aux amateurs d’escapades insolites et pas trop onéreuses l’occasion de découvrir sa région, en déambulant en ville, dans les zones vertes en périphérie et en logeant gratuitement dans des œuvres surprenantes.

Certes, il y a peu de commodités, il faut se débrouiller, mais on peut dormir dans l’un des onze observatoires au design inattendu : un abri en forme de crème glacée sur le lac de Bordeaux (Bruges, en Gironde), des habitations de bois en forme de hiboux géants à Bègles ou une autre représentant un nuage à Lormont !

Comme le dit le livre «Les Refuges périurbains» : «Pour mieux comprendre nos métropoles, il faut en arpenter interstices et lisières. Explorer, à pied, ces zones méconnues. Y Passer la nuit. (…) Les Refuges sont reliés entre eux par un système de chemins (…) et invitent le randonneur à redécouvrir (…) cette nature à portée de ville, dans une itinérance contemporaine inédite, hors des sentiers battus.»

Infos sur : www.bordeaux-metropole.fr/Sortir-decouvrir/Refuges-periurbains.

Cet article est paru dans le Télépro du 28/7/2022

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