Trucs et astuces pour vivre dans une maison saine

Aération, canalisations, vaisselle : ce jeudi à 19h50 sur RTL tvi, «Tout s’explique» nous conseille pour rendre nos intérieurs plus sains.

Bol d’air

Entre le travail, les moyens de transport et la maison, nous passons en général entre 80 et 90 % de notre temps à l’intérieur. Or, l’air ambiant n’échappe pas à la pollution, qui a un impact direct sur notre santé. Les polluants ont diverses sources : les activités humaines (tabagisme, cuisine, ménage, bricolage, séchage du linge, parfums, bougies…), les animaux et les plantes (allergènes, pesticides, engrais…), les matériaux (peintures, colles…), les équipements (meubles en contreplaqués, cheminée, climatisation…), etc.

Pour réduire cette pollution intérieure, une bonne aération de la maison est primordiale. L’idéal est d’aérer toutes les pièces au moins 15 minutes par jour (si possible en-dehors des créneaux où l’air extérieur est le plus pollué, soit entre 14 et 18 heures en hiver et entre 10 et 18 heures en été). Enfin, veillez à aérer après une douche ou un bain (pour évacuer l’humidité, source de moisissures), de même que pendant et après le ménage, la cuisine, le séchage du linge, le bricolage, le montage de nouveaux meubles, etc.

Remèdes naturels

Restes d’aliments, cheveux, graisse, résidus de savon et de shampoing… Malgré un ménage régulier, tous ces produits peuvent s’accumuler dans les canalisations d’une maison et causer des odeurs nauséabondes. Pas de panique ! Avant d’appeler le plombier à la rescousse, il existe des méthodes naturelles pour y remédier.

Tout d’abord, il peut être utile de nettoyer les siphons à l’aide de vinaigre blanc. Comme il est toujours mieux de prévenir que de guérir, pensez à entretenir régulièrement vos canalisations en versant une fois par semaine du vinaigre, puis en rinçant avec de l’eau bouillante quelques heures après.

Contre les odeurs tenaces, il est aussi possible d’utiliser du jus de citron ou d’ajouter deux cuillères à soupe de bicarbonate de soude au vinaigre. Ensuite, le marc de café est un excellent désodorisant et peut même, grâce à ses propriétés abrasives, déboucher les canalisations. Mais attention à ne pas utiliser cette technique trop souvent, sous peine de créer des bouchons !

Le yaourt nature, qui doit agir pendant 24 heures, est aussi parfois préconisé pour déboucher la tuyauterie grâce aux bactéries qu’il contient. Enfin, avant de partir en vacances, il peut être judicieux de verser une cuillère à café d’huile dans les canalisations. Cela va empêcher l’eau de s’évaporer et ainsi éviter les mauvaises odeurs au retour.

Invention féminine

Aujourd’hui, de nombreux foyers sont équipés d’un lave-vaisselle leur permettant d’échapper à cette fastidieuse corvée. Son invention remonte au XIXe siècle. En 1850, un certain Joel Houghton conçoit une structure en bois dans laquelle il est possible d’asperger la vaisselle avec de l’eau, grâce à l’activation d’une manivelle. L’appareil est peu efficace, ce qui n’empêche pourtant pas son concepteur de déposer un brevet.

Il faut attendre 1886 pour voir arriver le premier lave-vaisselle semi-automatique, ancêtre de nos appareils actuels, que l’on doit à une femme. Issue de la haute société américaine, Josephine Cochrane organise régulièrement des grandes fêtes, occasionnant une montagne de vaisselle sale. Lassée de voir son beau service en porcelaine abîmé par son personnel de maison lors du nettoyage, elle décide d’imaginer une machine capable de laver sa précieuse vaisselle. Pour cela, elle construit des compartiments conçus pour recevoir – sans qu’elles ne bougent – assiettes, coupes, soucoupes… Ces compartiments sont placés sur une roue, elle-même installée dans un réservoir d’eau chaude. Un moteur actionne la roue, tandis que l’eau savonneuse est projetée par le bas de l’appareil. Brevetée, l’invention est présentée à l’Exposition universelle de 1893 à Chicago, où elle est primée. Ce premier lave-vaisselle, plus tard repris par l’entreprise KitchenAid, est d’abord destiné aux hôtels et restaurants, avant d’intégrer les foyers au milieu du XXe siècle.

Cet article est paru dans le Télépro du 8/2/2024