«Tout s’explique» (RTL-TVI) rentre dans le lard : dans le cochon, tout est bon !

Un animal bien trop souvent sous-estimé © Getty Images
Stéphanie Breuer Journaliste

Ce jeudi à 19h50 sur RTL-TVI, zoom sur l’un des mammifères les plus répandus de notre planète, mais aussi l’un des plus intelligents !

Malin comme un… cochon

Certes, selon l’expression, le singe se distingue par son intelligence. Mais le cochon n’a pas à rougir de ses performances : il est d’ailleurs considéré comme l’animal le plus intelligent de la ferme. Animal très sociable, le cochon fait preuve d’une excellente mémoire à long terme, d’un certain sens de l’orientation et d’une bonne notion du temps.

En outre, le cochon est l’une des rares espèces à avoir réussi le test du miroir ! En 2009, des scientifiques de l’université de Cambridge ont placé un miroir dans un enclos à cochons. Si, au départ, ceux-ci interprétaient leur image comme celle d’un de leurs congénères, lorsque les zoologues ont caché un bol de nourriture uniquement visible dans le miroir (associé à un ventilateur pour disperser l’odeur), la plupart ont trouvé la récompense rapidement.

Tout propre !

Si le cochon a la réputation d’être un animal plutôt sale, il n’en est rien. Il apprécie de dormir dans un endroit propre et fait ses besoins loin de l’endroit où il dort et mange. Et ce, dès l’âge de 5 jours. Alors, certes, le cochon se roule dans la boue. Mais ce comportement répond à plusieurs objectifs : réguler sa température – l’animal ne possédant pas de glandes sudoripares pour la transpiration -, protéger sa peau des coups de soleil et évacuer les parasites.

Première mondiale

En septembre dernier, des scientifiques américains ont réussi à faire fonctionner sur un humain le rein d’un porc génétiquement modifié. L’organe n’a pas été implanté à l’intérieur du corps, mais connecté aux vaisseaux sanguins d’un patient en état de mort cérébrale.

Une première mondiale qui apporte une lueur d’espoir pour les patients en attente d’une transplantation. Car si le succès de l’opération menée à New York se confirme, des cochons pourraient un jour être élevés dans le but de fournir des organes (poumons, cœur…) aux humains.

Les xénogreffes, soit d’un animal à un humain, ne sont pas une pratique nouvelle. Depuis au moins le XVIIe siècle, des médecins ont tenté des transplantations entre espèces, mais les premières expériences concernaient des primates.

L’autre baie des Cochons

Big Major : ses plages de sable fin, ses eaux turquoise… et sa petite colonie de cochons sauvages ! Les touristes se pressent sur cette île inhabitée des Bahamas, rebaptisée «Pig Island», pour nager avec ces animaux qui dénotent dans ce décor de carte postale.

Leur présence sur cette île est énigmatique : des légendes racontent qu’ils auraient été abandonnés par des pirates ou qu’ils auraient survécu à un naufrage. Quoi qu’il en soit, ces cochons se sont habitués à leur nouvel environnement et n’hésitent pas à se baigner dans la mer des Caraïbes, pour le plus grand bonheur des touristes venus les nourrir.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Dans la langue française

Preuve que le cochon occupe une place de choix dans nos vies, il apparaît dans de nombreuses expressions françaises. Et si, dans le cochon, tout est bon et que son esprit de camaraderie est reconnu – ne dit-on pas «copains comme cochon» -, il a, très souvent, plutôt mauvaise réputation : «manger comme un cochon» (manger salement), «un travail de cochon» (un travail peu soigné), «avoir une tête de cochon» (être têtu), «donner de la confiture à des cochons» (gâcher quelque chose en le donnant à une personne qui n’en fera pas bon usage), «un temps de cochon» (un temps froid et humide), «faire un tour de cochon» (faire un mauvais tour), «avoir un caractère de cochon» (avoir mauvais caractère), etc.

Races atypiques

Sous-espèce du sanglier, le cochon de nos élevages est le sus scrofa domesticus. Les plus anciennes traces de sa domestication remontent au neuvième millénaire avant notre ère, au Moyen-Orient, berceau de l’agriculture.

Il existe bien d’autres espèces de porc, au physique parfois étonnant. Ainsi, le cochon laineux (ou mangalitza), originaire d’Europe de l’Est, supporte bien le froid grâce à son pelage digne d’un mouton et est très apprécié pour la qualité de sa viande.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Le cochon de Göttingen étonne par sa taille miniature. Issu d’un croisement, il a été développé pour la recherche médicale dans les années 1960 par des scientifiques de l’université allemande de Göttingen.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Enfin, le cochon de selle Angler, élevé principalement dans la région allemande du Schleswig-Holstein, se caractérise par son pelage noir et sa ceinture abdominale blanche.

Cet article est paru dans le Télépro du 2/12/2021

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici