Test : le cui-quiz des oiseaux

Réponses

1.b. À cette époque, il y a 160 millions d’années, les ancêtres des oiseaux étaient de petits carnivores bipèdes munis de plumes et… de dents !

2.a. Plus précisément, d’une variété de dinosaures : les théropodes. Les oiseaux sont donc aujourd’hui les plus proches parents vivants des « lézards terribles ». Ils sont aussi les cousins des tortues, des crocodiles et des ptérodactyles, ces derniers n’étant pas des dinosaures, mais des reptiles volants n’ayant aucun descendant vivant.

3.c. Il s’agit de l’Archéoptéryx, un fossile vieux de 150 millions d’années découvert en Bavière (Allemagne). De la taille d’un pigeon, il met les scientifiques sur la piste d’un lien de parenté entre oiseaux et dinosaures. Dès 1996, une série de trouvailles semblables en Chine le confirment !

4.b. Son nom signifie « griffe terrible ». C’est lui qui a inspiré le Vélociraptor (qui, normalement, possédait des plumes) du film « Jurassic Park » de Steven Spielberg (1993). En 1969, l’analyse de son squelette met en évidence les similitudes avec les oiseaux.

5.b. C’est l’hypothèse la plus probable : si les oiseaux sont les seuls dinosaures à avoir survécu au cataclysme ayant détruit 70 % des espèces vivantes il y a 65 millions d’années, à la fin du Crétacé, ce n’est pas grâce à leurs ailes, mais bien à leur régime alimentaire. Les denrées se faisant rares, les oiseaux se sont mis à consommer des graines (pouvant être stockées longtemps dans le sol) et des petits insectes (se nourrissant eux-mêmes de matières en décomposition), ce qui a progressivement entraîné la mutation de leur bec et la disparition de leurs dents.

6.c. Seule la présence de griffes aux membres antérieurs le distingue des oiseaux. Le Sinornithosaurus, lui, est un genre éteint de petits dinosaures à plumes qui, à défaut de voler, injectaient du poison à leurs proies.

7.a. Espèce éteinte d’Amérique du Nord ayant vécu au Crétacé, ce plongeur était un prédateur marin.

8.a. Son envergure de 6,1 à 7,4 m – soit plus de deux fois celle de l’albatros hurleur, vainqueur actuel – en fait le plus grand oiseau ayant vécu du Miocène au Pléistocène. Elle n’atteint en revanche pas celle des plus grands ptérosaures, tels Quetzalcatlus et Hatzegoptéryx, grands comme des avions de chasse.

9.c. Bien que le casoar à casque soit considéré comme l’oiseau « le plus dangereux au monde », c’est le petit poulet qui est génétiquement plus proche de son terrible ancêtre. Un projet nommé Chickenosaurus est même en cours. L’idée ? Tenter de redonner vie à des dinosaures à partir de gènes endormis du poulet.

10.a. C’est le résultat de la barbarie des hommes. Moins d’un siècle après leurs premiers contacts avec les Européens en 1598 sur l’île Maurice, les dodos ont été victimes de leur évolution : en l’absence de prédateurs durant des millions d’années, ils sont devenus gros et lourds et ont perdu la faculté de voler. Une proie aisée ! Même scénario tragique pour les moas. Endémiques à la Nouvelle-Zélande, ces gros oiseaux sans ailes ont été chassés massivement pour leur chair abondante. Privés de leur garde-manger, les aigles de Haast disparurent en même temps que leurs proies.