Basé sur des produits locaux et de saison, ce menu typique des pays du sud de l’Europe est bénéfique pour la santé et la planète. Ce samedi à 23h20, Arte diffuse «Le Régime méditerranéen, la recette idéale».
La renommée du régime méditerranéen remonte aux années 1960, lorsque plusieurs recherches scientifiques comparèrent les modes de nutrition des États-Unis, des pays nord-européens et des nations bordant la Méditerranée. Ces dernières ont toujours affiché un taux moindre de maladies et de mortalité cardiovasculaires.
Simplicité et grande satiété
Le régime méditerranéen se compose de beaucoup de fruits et légumes, tout en impliquant de cuisiner peu. Un attrait pouvant satisfaire les personnes moins enclines à passer leur temps devant les fourneaux. Les chercheurs ont ainsi calculé que l’on peut préparer un repas équilibré en 10 ou 15 minutes.
Autre gain de temps : planifier et acheter ce qu’on va manger durant la semaine en privilégiant les produits de saison qui, en principe, sont moins chers et plus savoureux. Les recettes, elles, peuvent être simples, avec des soupes et des fruits servis en dessert ou en collation. À cela s’ajoutent des céréales complètes, riches en fibres, des graisses insaturées, de l’huile d’olive vierge et des oléagineux.
Cerise sur le gâteau, la consommation élevée de fibres végétales favorise la sensation de satiété grâce à un volume plus important que leurs valeurs caloriques. L’accompagnement est aussi favorable, épices et herbes remplaçant le sel dans les plats.
Effets physiques et psychosociaux
Tous ces composants aux atouts antioxydants et anti-inflammatoires seraient même bénéfiques pour le psychisme en limitant le stress oxydatif et les risques de dépression.
Outre ces avantages, le régime méditerranéen est écologique car basé sur la saisonnalité. Et sur la consommation moindre de viande dont l’empreinte carbone est élevée.
Mais le plus étonnant est le mode de vie associé à ce régime. Dans les pays du sud de l’Europe, il inclut l’exercice physique – grâce au climat, les gens sortent et marchent davantage – et la convivialité grâce à de joyeux repas réunissant amis ou familles. Cette heureuse ambiance améliorerait l’aspect psychosocial et la digestion, car un individu mangeant certes sainement, mais seul et sur le pouce, absorberait moins bien les effets qualitatifs des aliments. Une valeur enjouée et ajoutée non négligeable.
Cet article est paru dans le Télépro du 20/3/2025
