Régime et santé : objectif ligne !

De la volonté avant tout ! © Getty Images
Stéphanie Breuer Journaliste

À l’approche des fêtes, «Tout s’explique» (jeudi à 19h50 sur RTL-TVI) passe en revue les erreurs à ne pas commettre pour garder la ligne et la santé.

L’heure de la prétox

Début janvier, après les excès des fêtes, le mot détox est sur de nombreuses lèvres. Et si la solution était plutôt d’envisager, avant les festivités de fin d’année, une prétox ? Très populaire outre-Manche, cette méthode «healthy» consiste à préparer son organisme sur une durée de un à sept jours.

Le principe est d’éliminer tout ce qui peut être nocif pour l’organisme (alcool, caféine, produits industriels, etc.) et de faire attention aux sucres, au gras, au gluten, aux produits laitiers et aux protéines animales. L’objectif est donc de se nourrir avec des ingrédients naturels – céréales complètes, fruits et légumes frais – et un minimum de calories.

Les soupes et autres bouillons de légumes sont des repas parfaits lors d’une prétox. Il est aussi important de ne pas négliger l’hydratation avec un jus de citron chaud à jeun le matin, et, au cours de la journée, de l’eau minérale et des infusions.

Enfin, pour que les bienfaits se fassent ressentir, on n’oublie pas de bien dormir et de bouger.

Une assiette pour la planète

Tous les régimes alimentaires n’ont pas comme objectif de retrouver ou de garder la ligne. Si certains sont avant tout soucieux du bien-être animal (végétarien ou vegan), d’autres ont des préoccupations écologiques (flexitariens ou locavores).

Dans ce domaine, on compte désormais sur un nouveau profil de consommateurs : les «climavores». Adeptes du «climavorisme», ces derniers tentent d’amoindrir l’impact de leur alimentation sur la planète. Comment ? En évitant la viande rouge, en choisissant des légumes de saison, en privilégiant les cultures non intensives… Bref, en calculant les émissions carbone de leurs recettes et en optant pour des ingrédients respectueux de l’environnement.

Surtout populaire dans le monde anglo-saxon, ce régime privilégie donc les fruits et légumes cultivés localement ou sauvages (baies, champignons, etc.), les céréales, les légumineuses… Quant aux produits laitiers et carnés, ils sont consommés avec modération, voire pas du tout.

En plus de réduire son empreinte carbone, ce régime apporte des bienfaits à l’organisme car il évite les aliments transformés, riches en sel, en sucre et en graisses. C’est donc bénéfique pour le corps et la planète !

Moins on dort, plus on mange

Certes, le contenu de notre assiette influe sur notre poids, mais il n’est pas le seul. La qualité de nos nuits joue, elle aussi, un rôle important sur notre ligne. Comme l’ont démontré plusieurs études scientifiques, manque de sommeil et prise de poids sont intimement liés, et encore plus chez les enfants.

Durant la nuit, notre corps produit la leptine, l’hormone de la satiété, permettant à l’organisme de résister au jeûne. Par contre, en journée, le métabolisme sécrète la ghréline, l’hormone favorisant la faim. Quand le sommeil vient à manquer, ce mécanisme hormonal s’en trouve perturbé : la ghréline est produite en excès, à l’inverse de la leptine, alors en déficit. Conséquence : notre appétit augmente !

Ainsi, après une courte nuit, nous sommes plus tentés par des aliments sucrés ou gras, que des aliments peu caloriques. De même, quand le temps d’éveil s’allonge, le risque de grignotage est également plus élevé. Deux mauvaises nuits peuvent déjà suffire à dérégler ce système hormonal. D’où l’importance de favoriser un bon sommeil régulier.

Maigrir en frissonnant ?

Avec les jours qui raccourcissent et la météo automnale, il est plus tentant de se glisser sous un plaid devant un bon film de Noël que d’enfiler ses baskets et d’aller faire du sport. Heureusement, il serait possible de maigrir en regardant le petit écran !

Selon une étude britannique menée à l’université de Westminster, regarder des films d’horreur nous ferait brûler des calories. 90 minutes de frissons devant sa télévision permettraient de brûler autant de calories qu’en 30 minutes de marche.

L’explication ? Les poussées d’adrénaline suscitées par le film augmentent le rythme cardiaque et diminuent l’appétit. Mais tous les films d’horreur n’ont pas le même effet. Les plus «calorivores» seraient «Shining» de Stanley Kubrick (184 calories), «Les Dents de la mer» de Steven Spielberg (161 calories) et «L’Exorciste» (158 calories).

Cet article est paru dans le Télépro du 8/12/2022

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