Lundi soir, France 3 part à l’aventure dans le grand Nord canadien aux côtés de Dennis, guide de la baie d’Hudson, dans le doc «L’Homme qui aimait les ours». Durant une année, il est parti en expédition pour comprendre comment l’ours blanc s’adapte aux changements climatiques. L’occasion de tester vos connaissances sur le plus majestueux des habitants des neiges.
1. Dans quelle(s) région(s) du monde vit l’ours polaire ?
A – L’Arctique
B – L’Antarctique
C – L’Arctique et l’Antarctique
2. Quel est le nom latin de l’ours polaire ?
A – Ursus albus (ours blanc)
B – Ursus maritimus (ours de la mer)
C – Ursus frigidus (ours froid)
3. Quelle est la base de l’alimentation de l’ours polaire ?
A – Le poisson
B – Le phoque
C – L’homme
4. De quelles couleurs sont la peau et le pelage de l’ours polaire ?
A – Sa peau est rose et son pelage jaune
B – Sa peau et son pelage sont blancs
C – Sa peau est noir et son pelage translucide
5. Combien de petits naissent par portée ?
A – 1 ou 2
B – 4 ou 5
C – Plus de 5
6. Avec quelle autre espèce l’ours blanc peut-il se reproduire ?
A – Le panda
B – Le grizzly
C – C’est impossible
7. En juillet 2020, une étude a prédit la disparition presque totale des ours polaires pour :
A – 2025
B – 2100
C – 2150
Réponses
1. – A. C’est dans les régions polaires du cercle arctique que vivent les 20.000 à 25.000 ours blancs qui peuplent notre planète. Si deux tiers des individus ont élu domicile au Canada, on en trouve également en Alaska, au Groenland, dans l’archipel du Svalbard (Norvège), en Sibérie et sur la Terre François Joseph (ensemble d’îles russes).
2. – B. Son nom scientifique convient parfaitement au seul ursidé considéré comme un mammifère marin. Il passe en effet l’essentiel de sa vie sur la banquise et est capable de nager plusieurs dizaines de kilomètres, sans difficulté. En 2009, un ours équipé d’un GPS a passé dix jours en mer, nageant près de 675 km. Cet exploit est malheureusement révélateur de la situation de la banquise, dont la fonte oblige les ours à nager de plus en plus longtemps pour se nourrir.
3. – B. L’ours polaire est le plus grand carnivore terrestre et n’a pas de prédateur. Sa proie favorite est le phoque, qu’il chasse en se postant au bord d’un trou dans la glace, où les phoques remontent pour respirer. Il se nourrit aussi de carcasse de bélugas ou de baleines, de poissons, de morses et, parfois, de mets de plus petite taille, comme des renards ou des rongeurs. Son régime alimentaire le distingue de ses cousins bruns et noirs, principalement végétariens.
4. – C. Surprise, les ours blancs sont… tout sauf blancs ! Leurs poils sont translucides et creux. S’ils paraissent blancs, c’est à cause de la réfraction de la lumière sur la surface interne des poils. Cette caractéristique leur permet de se camoufler. Leur peau, quant à elle, est noire, favorisant ainsi l’absorption de la chaleur. Leur langue, quant à elle, est… bleue.
5. – A. Alors qu’auparavant il n’était pas rare que naissent des triplés, aujourd’hui, les ours polaires n’ont plus qu’un ou deux oursons par portée, tous les trois ans. La reproduction a lieu entre avril et juin, mais l’implantation des œufs fertilisés dans l’utérus n’a lieu qu’à l’automne. Les femelles gagnent alors la tanière qu’elles ont creusée pour mettre bas entre novembre et janvier. À la naissance, un ourson ne mesure que 25 cm pour moins d’1 kg.
6. – B. Le «grolar» ou «pizzly» est le croisement entre une femelle ours polaire et un mâle grizzly. Déjà observé il y a une cinquantaine d’années dans un zoo français, faute d’enclos séparant les deux espèces, le croisement c’est ensuite produit dans la nature, dans le nord du Canada. Poussé par la fonte de la banquise, l’ours blanc descend dans le sud du pays, partageant dès lors les terres du grizzly. Phénomène rare chez les hybrides, cet ours blanc à taches brunes peut se reproduire.
7. – B. Les chercheurs à l’origine de cette étude, publiée dans le magazine Nature Climate Change, se sont intéressés à la disparition de la banquise. La fonte d’une partie de l’habitat des plantigrades durant la période estivale est un phénomène naturel. Mais à cause du réchauffement climatique, deux fois plus rapide en Arctique que dans le reste du monde, la banquise fond plus tôt et se reconstitue plus tard, obligeant les ours à jeûner de plus en plus longtemps.
Cet article est paru dans le Télépro du 28/01/2021.