Quiz : mettez-vous aux parfums !

Réponses

1.b. Issue du latin «per fum», l’expression servait à qualifier les encens réservés au culte des dieux. Le mot «parfum» ne prend son sens actuel qu’au XVII^e siècle.

2.c. N’est pas nez qui le veut ! Dix ans d’entraînement sont en général nécessaires pour accéder à la profession et parvenir à reconnaître jusqu’à 5.000 odeurs différentes !

3.a. Pour se préparer au rôle, la comédienne s’est entraînée auprès de Christine Nagel, le «nez» d’Hermès, avec laquelle elle a créé deux parfums.

4.c. Lorsqu’elle propose son indémodable parfum en 1921, l’échantillon n° 5, Coco Chanel, superstitieuse, déclare : «Je lance ma collection le 5 mai, cinquième mois de l’année, laissons-lui le numéro qu’il porte et ce numéro 5 lui portera chance.» Une visionnaire !

5.a. Les jardins, nommés Shalimar, furent imaginés par le Shâh Jahân au sein de son palais indien, lui aussi édifié en hommage à son épouse bien-aimée, la princesse Mumtaz Mahal. Guerlain se servit de cette preuve d’amour pour créer son parfum dont le flacon en éventail évoque la fontaine du jardin.

6.b. Si l’art du parfum puise ses racines dans l’Égypte ancienne, c’est la culture arabe qui en perfectionne les techniques de 
fabrication. Dès l’an 800, les alchimistes du Moyen-Orient mettent au point un processus consistant à extraire l’huile essentielle des fleurs grâce à la distillation, toujours en usage aujourd’hui.

7.c. C’était en 1991. Pour pouvoir se balancer sur un perchoir dans une cage de 15 mètres de hauteur, la chanteuse dut suivre trois semaines de cours de trapèze volant. En clin d’œil à ce souvenir publicitaire, sa fille Lily-Rose Depp – qui fut l’égérie du «N° 5» – , monte elle aussi sur la balançoire, en 2018, pour la gamme de rouge à lèvres de la marque.

8.a. Pour son premier parfum, sorti en 1947, Christian Dior rend hommage à sa sœur et muse Catherine, qui adorait les fleurs et que l’on surnommait «Miss Dior».

9. a. Les fragrances comptent sept familles olfactives : florale, boisée, orientale, hespéridée (agrumes), fougère, chyprée (mousse de chêne) et cuir. Chacune renferme trois notes : note de fond (celle qui persiste sur la peau), de cœur (donne de la personnalité) et de tête (la première que l’on sent, plus volatile).

10.c. Rousseau est l’un des rares, au 
XVIII^e siècle, à saisir le lien intime et privilégié que le nez entretient avec l’imagination. Plus tard, Proust évoque la réminiscence du souvenir retrouvé par une odeur ou un goût, à l’instar de sa madeleine dans «À la recherche du temps perdu» (1913). Quant à Baudelaire, il confère au parfum une place essentielle dans plusieurs de ses poèmes des «Fleurs du mal» (1857), tels «Parfum exotique», «La Chevelure», «Le Parfum»…

11.b. Le livre, publié en 1985, narrant l’histoire d’un tueur en série obsédé par l’odeur des jeunes filles au point d’en faire des parfums, a aussi été adapté à l’écran en 2006.

12.a. Il fut particulièrement controversé aux États-Unis et interdit en Chine et en Arabie saoudite par crainte d’incitation à la drogue et à la débauche.

13.c. Le musc «naturel» est désormais interdit ! Au-delà de son prix exorbitant, cette précieuse substance, récoltée en période de rut, était prélevée au détriment de la vie des chevrotins d’Asie. De nos jours, les parfumeurs utilisent des muscs synthétiques.

14.b. Cette tranche d’âge était jusqu’alors ignorée des grands parfumeurs.

15.a. Ce sont des spécialistes de reptiles qui l’affirment. L’odeur de la mort, en général, est la plus terrible. Mention spéciale, toutefois, au vomi de vautour. Pour se défendre, le rapace n’hésite pas à vomir, sur son prédateur, la viande à moitié digérée…