Quiz : les secrets de l’Opéra Garnier

Sur les grands boulevards, c'est l'un des lieux les plus emblématiques de la capitale parisienne © Getty

Construit par l’architecte Charles Garnier de 1861 à 1875, ce splendide écrin parisien de la musique et de la danse recèle maints mystères, légendes et merveilles. En attendant vendredi 20h55 et la soirée que France 5 consacre à la reprise des activités artistiques après le confinement, voici une visite (presque) guidée…

1. En 2019, lors de rénovations, les ouvriers remplacent les pans de velours des murs de la Loge de l’Impératrice et découvrent dessous :

A. Un portrait de l’empereur Napoléon III

B. Un cabinet d’aisance

C. Un mouchoir en tissu brodé du XIXe siècle

2. Le Grand Escalier intérieur est entouré de balcons-baignoires, pour…

A. Éviter les bousculades quand le public entre et sort

B. Reproduire la même configuration que la salle de spectacle

C. Permettre aux spectateurs, lors de leur arrivée, de voir et d’être vus

3. Dans «La Grande vadrouille», Bourvil et de Funès s’enfuient via un lac souterrain. Quelle est sa véritable utilité ?

A. Assurer la stabilité du bâtiment, construit sur un terrain marécageux

B. L’élevage de poissons

C. Être une source immédiate d’eau en cas d’incendie

4. Que cache le plafond du Foyer de la Danse, salle de répétition derrière la scène ?

A. Des peintures jamais exposées au grand public

B. Des moulures renfermant de petits lingots d’or

C. Des couloirs-corniches secrets pour espionner les artistes

5. Parmi les célèbres amateurs de ballets, le sultan Mohammed Chah, alias l’Aga Khan III, disposait d’un aménagement privé, créé en 1920. Lequel ?

A. Un couloir secret menant aux loges des ballerines

B. Un ascenseur hydraulique équipé d’une banquette

C. Un bureau privé à côté de la Rotonde des invités

6. À qui la loge n°5 est-elle soi-disant réservée en permanence ?

A. Au Fantôme de l’Opéra

B. À des VIP et mécènes qui s’invitent en dernière minute

C. Au président de la République, la loge étant voisine de celle dite de l’Empereur

7. Que trouve-t-on sur les toits de l’Opéra Garnier ?

A. Des jardins potagers urbains

B. Des volières de pigeons voyageurs

C. Des ruches de plus de 50.000 abeilles chacune

Réponses

1.B. La porte menant à ce petit coin ne figurait sur aucun plan officiel. La pièce et son équipement étaient intacts : table en acajou, pot de chambre, broc à eau et seau métallique.

2.C. Il célèbre l’esprit du spectacle. Ava/nt une représentation ou à l’entracte, les gens s’observent en levant ou en baissant les yeux. Chacun est spectateur de l’autre ! Et au XIXe siècle, les dames pouvaient y «faire étalage» de leurs jolies robes !

3.A. Ce cuvelage contrebalance la force de l’eau, assure l’étanchéité et la stabilité du Palais. Le lac fut aussi une sureté à l’époque où les éclairages aux bougies et lampes à pétrole pouvaient déclencher un incendie. Il contient des poissons, mais personne ne les pêche ni ne les mange !

4.C. Au XIXe siècle, les riches abonnés avaient une clé donnant accès à cette vue imprenable afin de scruter les ballerines et d’en repérer une pour la courtiser !

5.B. Étant obèse, il ne pouvait pas gravir le Grand Escalier jusqu’à la salle de spectacle. En 2009, cet ascenseur a été remis en fonction pour les personnes à mobilité réduite.

6.A. Inspiré par des faits mystérieux (un contre-balancier du grand lustre tombé sur une spectatrice en 1886 et plusieurs débuts d’incendie), l’écrivain Gaston Leroux inventa les aventures d’un spectre en 1910. Hommage clin d’œil : une plaque «Loge du Fantôme de l’Opéra» figure sur la porte de la loge n°5 !

7.C. Il y en a cinq. Les abeilles peuvent butiner en ville grâce à l’absence de pesticides dans les jardins publics. Leur miel de qualité est en vente sur place ou en ligne. 15 €/125 g – https://boutique.operadeparis.fr

Cet article est paru dans le Télépro du 9/12/2021

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