Quiz : les objets cultes du cinéma

Réponses

1.b. En empoignant le petit pistolet Walther PP dans le premier « James Bond » en 1962, Sean Connery ignorait que sa silhouette de 007 allait devenir l’une des images les plus emblématiques de la saga. L’arme fut vendue en 2006 à un fan pour la modique somme de 256.000 $, soit 210.000 €. Une bagatelle, comparé à l’Aston Martin DB5 dans « Goldfinger » (1964), achetée en 2019 pour… 6,4 millions $ !
2.c. Il ne faut rien exagérer. Néanmoins, la prothèse en caoutchouc a laissé des marques pendant plus d’un an sur le visage de Ray Bolger, alias l’épouvantail. Le lion, sous les traits de l’acteur Bert Lahr, n’eut guère plus de chance : obligé de porter un costume de plus de 40 kg, en vraie fourrure, il transpirait tellement qu’il fallait deux personnes supplémentaires pour sécher et nettoyer la pièce durant la nuit. Quant aux inoubliables souliers rouges de Dorothy, volés en 2005, ils ont été retrouvés treize ans plus tard, après d’intenses recherches du FBI.
3.a. Cette scène horrible a marqué les esprits : en voyant la tête de son cheval de course inondée de sang dans son lit, le comédien pousse un réel cri d’épouvante. Non satisfait du travail des accessoiristes, le réalisateur Francis Coppola avait secrètement remplacé la fausse tête en plastique par une vraie, achetée à un abattoir.
4.a. Cet objet culte est employé pour la première fois par Tommy Lee Jones afin de « flasher » la mémoire d’un témoin gênant qui aurait vu des extraterrestres.
5.a. C’est sur lui que repose toute la trilogie du « Seigneur des anneaux ». Nul besoin, donc, de présenter celui que Gollum (personnage créé par l’écrivain britannique J.R.R. Tolkien) surnomme « Mon précieux », d’un air sournois. Avis aux amateurs : des répliques sont disponibles à l’achat sur diverses plateformes en ligne.
6.c. La séquence du landau, avec un bébé à son bord, dévalant les marches de l’escalier d’Odessa sous les coups de feu des cosaques dans « Le Cuirassé Potemkine » (1925), fut maintes fois copiée (« Les Incorruptibles », 1987) ou parodiée (« Les Simpson »).
7.b. Scène culte du cinéma hollywoodien, la célèbre robe blanche plissée se soulevant sur une bouche de métro dans « Sept ans de réflexion » (1955) fit de Marilyn Monroe un sex-symbol ! La tenue a depuis été vendue à 4,6 millions $. Voilà qui mérite réflexion…
8.a. Ces épées futuristes s’inspirent de la chevalerie et des films de samouraïs. Leur bourdonnement, durant leur maniement, est un mix entre le bruit d’un vidéo projecteur et une interférence d’enregistreur à cassettes…
9.b. Une somme colossale pour un morceau de bois, mais qui s’explique par sa notoriété alimentée par le fameux débat : aurait-il pu sauver Jack ? Le diamant, lui, est purement fictif. Mais il fut reproduit après la sortie du film par un joaillier londonien, puis porté par Céline Dion aux Oscars en 1998, avant d’être vendu aux enchères pour… 2,2 millions $. Le tableau de Monet est, quant à lui, un anachronisme. Sa création se situe entre 1920 et 1926. Or, le navire a coulé en 1912.
10.a. La paire de Nike Cortez, portée par Tom Hanks pour courir à travers les États-Unis trois ans durant, a été relancée cette année à l’occasion du trentième anniversaire du film. Un ingénieux placement de produit !
11.b. Bien que la chaussure soit en réglisse, l’acteur a fini aux urgences, victime d’un choc insulinique.
12.c. Elle fait ainsi partie des accessoires de cinéma vendus le plus cher aux enchères !
13.b. Si, à l’origine, le frigo était pressenti pour voyager dans le temps, c’est la DeLorean DMC-12 qui l’emportera, la production craignant que des enfants s’amusent à s’enfermer dans leur propre réfrigérateur. Avec ses portes papillon et sa carrosserie en acier inoxydable, la voiture de sport des années 1980 connaîtra, grâce au film, une renommée internationale !
14.c. L’idée d’un ballon de volley-ball en guise d’ami imaginaire vient du réalisateur, ayant passé une semaine seul sur une île et ayant découvert un jour un ballon ramené par les vagues. Plus qu’un objet, Wilson est un personnage à part entière. La scène de sa disparition est déchirante…
15.a. Elle lui permet de savoir s’il rêve ou non, et plonge le spectateur dans l’angoisse à la fin, ne sachant pas si elle va s’arrêter de tourner…

Cet article est paru dans le Télépro du 10/10/2024