Prodiges : quel talent !

Magnus Carlsen, génie des échecs © Isopix
Stéphanie Breuer Journaliste

Musiciens à l’oreille absolue, artistes au don inné pour le dessin, petits génies des maths… Ce jeudi à 19h50 sur RTL-TVI dans «Tout s’explique», Maria Del Rio s’intéresse aux prodiges.

Le «Mozart des échecs»

Grand maître international, n°1 mondial au classement Elo et champion du Monde en titre, le Norvégien Magnus Carlsen est, sans conteste, le plus grand joueur d’échecs de tous les temps, devançant même la légende Garry Kasparov. Né en 1990, ce fils de deux ingénieurs s’illustre dès l’enfance. À 2 ans, il connaît toutes les marques de voitures. À 5 ans, il construit des œuvres monumentales en Lego, avant d’apprendre les pays, leur drapeau, leur capitale, leur superficie… C’est l’envie d’en découdre avec sa sœur aînée qui lui donne le goût de l’échiquier. À 8 ans, il participe à son premier tournoi. Et c’est en 2004 qu’il se révèle au monde entier : à l’âge de 13 ans, il bat l’ex-champion du Monde Anatoli Karpov, pousse Kasparov au nul et devient Grand Maître. Pour le Washington Post, le «Mozart des échecs» est né. Il gravit les échelons de sa discipline à une vitesse fulgurante et depuis, il enchaîne les performances et les records, en se maintenant au sommet de la hiérarchie mondiale.

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Génie des langues

Depuis quelques semaines, l’histoire de Vaughn Smith passionne la presse américaine. Et il est vrai que le talent de ce nettoyeur de tapis à Washington n’est pas banal. L’Américain de 46 ans n’est pas seulement polyglotte, il est hyperpolyglotte (un terme que les linguistes utilisent au-delà de 11 langues pratiquées). Passionné par les langues depuis tout petit, l’homme parle… 24 langues et possède les bases de 41 langues au total ! Parfaitement bilingue en anglais, espagnol, bulgare, roumain, russe, tchèque, portugais et slovaque, il peut tenir une conversation soutenue dans 16 autres langues, comme le français, l’italien, le finnois, l’hébreu, le japonais ou le norvégien. Enfin, il a des notions dans 17 autres dialectes.

Le point de départ de cet incroyable apprentissage date de sa rencontre avec l’un de ses cousins belges. «J’étais frustré de ne pas comprendre un mot de ce qu’il disait, de ne pas pouvoir engager la conversation avec lui, je me suis dit, «je veux ce pouvoir»», a-t-il raconté au Washington Post. S’il décroche rapidement à l’école et n’entreprend pas d’études, il est autodidacte dans son apprentissage des langues. Depuis, le cerveau de ce génie des langues intrigue les scientifiques. Une IRM a déjà mis en évidence que les zones du cerveau consacrées au langage fonctionnent, chez lui, de façon plus efficace et nécessitent moins d’oxygène.

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Artiste précoce

Surnommé Dino Boy, Dušan Krtolica est un jeune dessinateur au talent incroyable. Né en 2002 en Serbie, il a commencé à dessiner à 2 ans. Selon ses parents, son premier croquis représentait une baleine. Il a ensuite continué à dessiner d’époustouflants animaux, sans support visuel. À 9 ans, le jeune Serbe avait déjà proposé deux expositions nationales en solo. Deux ans plus tard, des journalistes s’intéressent au parcours de cet artiste précoce et son portrait fait le tour de la presse internationale.

D’autres expositions suivent, ainsi que des dizaines d’œuvres et même des illustrations dans une encyclopédie (à l’âge de 13 ans). Aujourd’hui, les dessins de Dušan Krtolica, passionné par la faune, la flore et les animaux préhistoriques, sont notamment à découvrir sur ses comptes Instagram et Facebook.

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Pépite espagnole

Pelé en football, Martina Hingis en tennis, Marc Márquez en MotoGP, Max Verstappen en F1, Egan Bernal en cyclisme… La planète sport regorge aussi de prodiges dont le talent se révèle parfois très jeune. Depuis quelques semaines, un jeune Espagnol fait couler beaucoup d’encre dans le monde de la petite balle jaune. Début avril, Carlos Alcaraz est devenu à 18 ans le plus jeune vainqueur du Masters 1000 de Miami, troisième titre ATP de son fulgurant début de carrière.

Il est aussi le troisième joueur le plus jeune à remporter un Masters 1000 après Michael Chang et Rafael Nadal. Déjà 11e mondial, le natif d’El Palmar (sud-est de l’Espagne) est justement présenté comme le nouveau Nadal. En 2020, il était d’ailleurs récompensé par l’ATP Award de la révélation. Son objectif est désormais de briller en Grand Chelem, et même d’en gagner un cette année !

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Musique !

Au rayon musique, Mozart et Beethoven sont, sans aucun doute, les prodiges dont le nom vient d’abord à l’esprit. Ils sont pourtant loin d’être les seuls à avoir dévoilé leur talent dès leur plus tendre enfance. Le Polonais Frédéric Chopin (1810-1849) débute l’étude du piano à 6 ans. Deux ans plus tard, ses premières compositions sont déjà publiées.

De même, la Française Lili Boulanger (1893-1918), qui avait l’oreille absolue, apprend l’orgue à 6 ans également. Elle maîtrise ensuite le piano, le violon, le violoncelle et la harpe.

De son côté, le Britannique Yehudi Menuhin (1916-1999) est l’un des violonistes les plus célèbres du XXe siècle. Après des débuts à 4 ans, il devient soliste à 7 ans au San Francisco Symphony Orchestra.

Enfin, le Canadien Glenn Gould (1932-1982) est l’un des pianistes les plus acclamés du XXe siècle. Sa maman découvre son oreille absolue à l’âge de 3 ans. Le jeune garçon apprend à lire la musique, avant même de savoir lire les mots. Et à 6 ans, le petit virtuose commence à jouer ses propres compositions dans des concerts privés. 

Cet article est paru dans le Télépro du 28/4/2022

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