Bonne pour le physique et le moral, la plongée sous-marine n’est toutefois pas dénuée de risques. Un sujet évoqué ce mercredi à 23h05 sur France 3 dans «Réseau d’enquêtes».
«La plongée ? Un sport complet, qui apporte au plongeur des bienfaits au niveau de sa condition physique, mais également un grand apaisement et un bien-être du corps et de l’esprit.» En une phrase, les responsables du club de plongée Planet Octopus, dans le Brabant wallon, font l’article pour leur activité préférée. Emballez, c’est pesé : fin de l’article. Pas si vite ! Comme lorsque les plongeurs remontent des fonds marins, procédons par paliers.
Bon pour le physique
Petite piqûre de rappel, histoire de se mettre dans le bain : la plongée, c’est quoi ? «Un sport aquatique qui suppose l’immersion complète dans l’eau sur une durée donnée et à des profondeurs plus ou moins variables», rappelle une société spécialisée dans le rééquilibrage alimentaire. «En loisir ou en compétition, elle se pratique au minimum à deux (pour des raisons de sécurité), avec des bouteilles (plongée en bouteille), ou en palmes, masque et tuba, ou en apnée. Cette discipline est accessible à tous à condition de savoir nager et d’avoir une bonne condition physique.»
En parlant de physique justement, s’adonner à cette activité ne manque pas d’attraits. Pratiquée sous l’eau, elle met moins à contribution les articulations et les ligaments tout en stimulant et en tonifiant tous les groupes musculaires. «Bonne pour le dos, les fessiers, la ceinture abdominale, elle développe aussi la musculation de la partie inférieure du corps via l’usage des palmes», explique la Fédération française d’études et de sports sous-marins (FFESSM).
Outre le fait qu’elle permet de brûler des calories, la plongée entraîne aussi une réduction de la fréquence cardiaque liée à l’immersion «à condition d’être pratiquée dans des conditions calmes et en zone de confort thermique».
Bon pour le moral
Et ce n’est pas tout. Sous l’eau, il est indispensable de respecter des règles de sécurité, de savoir communiquer avec son/sa ou ses partenaire(s) par des gestes ou des codes, d’avoir confiance en eux et de prendre ses responsabilités le cas échéant. Bonne pour la sociabilité, la plongée l’est aussi sur le plan psychologique. Le bleu subaquatique, le silence et la concentration permanente sur la respiration font de la plongée un véritable remède antistress.
Dans le plongeon, tout serait-il bon ? Avant de vous jeter à l’eau, sachez que les mises en garde pour la santé sont bien réelles. Les effets sur les tympans et les sinus (barotraumatisme) lors de la descente, les paralysies ou thromboses liées à la non-élimination de l’azote accumulé dans le corps à la remontée constituent autant de risques.
Côté compagnies d’assurances, les problèmes pulmonaires, le diabète, les maladies du cœur ou des vaisseaux, les maladies ORL, l’épilepsie et les troubles neurologiques sont répertoriés comme des contrindications pour la pratique de la plongée. À bon détendeurs…
Cet article est paru dans le Télépro du 30/3/2023
