Quiz : Paris en chansons

"Paris sera toujours...", c’est Maurice Chevalier qui l’a dit ! © Corbis via Getty Images

Aaaah Paris ! Ville lumière… Ville de l’amour… Et ville de musique ! Vendredi, Mireille Dumas nous invite à la suivre dans un voyage musical, direction la capitale française (France 3, 21.10).

Toutes les générations ont chanté ses quartiers, son art de vivre et son histoire. Êtes-vous prêt à faire le pari d’un sans-faute dans ce quiz spécial chansons parisiennes ?

1. Selon Jacques Dutronc, 
Paris s’éveille à…

a. Quatre heures


b. Cinq heures


c. Six heures

2. En 2007, qui n’aime plus Paris ?

a. Thomas Dutronc


b. Bénabar


c. Étienne Daho

3. Sur la bande originale de quel dessin animé peut-on entendre «La Seine», interprétée par Vanessa Paradis et Matthieu Chedid ?

a. « Un monstre à Paris » 


b. « Ratatouille »


c. « Ballerina »

4. Selon Maurice Chevalier en 1939, «Paris sera toujours…»

a. Lumière


b. Paris


c. Debout

5. En 1930, Joséphine Baker chante «J’ai deux amours, … et Paris»

a. le whisky


b. la nuit


c. mon pays

6. Qui a chanté «Sous le ciel 
de Paris» ?

a. Jean Bretonnière


b. Édith Piaf


c. Yves Montand

7. Quelle chanteuse sort en 2014 
un album de reprises vantant 
la joie de vivre dans la capitale française ?

a. Zaz


b. Olivia Ruiz


c. Chimène Badi

8. De quels animaux 
Serge Reggiani raconte-
t-il l’entrée dans Paris ?

a. Les rats


b. Les loups


c. Les chats

9. Quel lieu de Paris chante Joe Dassin 
en 1969 ?

a. Montmartre


b. Le pont des Arts


c. Les Champs-Élysées

10. Que peut-on voir dans le clip de la chanson «Paris saccagé», sorti l’année dernière ?

a. Pierre Perret sur un vélo arpentant les rues délabrées de la capitale


b. Stéphane Bern et des religieux dans les ruines de Notre-Dame de Paris


c. Des manifestants anti-
Jeux olympiques analysant la pollution de la Seine

Réponses

1.b. L’histoire raconte que lors de l’enregistrement en 1968, les musiciens, trouvant les arrangements un peu plats, sont allés chercher un flûtiste qui enregistrait dans un studio voisin. Une improvisation gardée dans la version finale et devenue mythique.


2.a. Chantant son désamour de cette ville où «le ciel est gris, les gens aigris», il fait un clin d’œil à son paternel : «Il est cinq heures (qu’il chante « or »), Paris s’endort»


3.a. Le clip a été récompensé par une Victoire de la Musique en 2012.


4.b. «Paris sera toujours Paris ! Plus on réduit son éclairage, plus on voit briller son courage.» Bien qu’ayant soutenu le moral des troupes, le prodige du music-hall des Années folles sera accusé de collaboration au sortir de la guerre, avant d’être finalement blanchi.


5.c. C’est sur la scène du Casino de Paris que la Franco-Américaine chante pour la première fois son titre signature. Après la guerre, victime de ségrégation raciale aux États-Unis, Joséphine modifie les paroles : «J’ai deux amours, mon pays, c’est Paris».


6.a.b.c. Originellement interprétée par le premier pour la musique du film du même nom en 1951, la chanson fut reprise par les deux autres respectivement en 1954 et 1964.


7.a. Elle y interprète notamment un duo avec Charles Aznavour sur «J’aime Paris au mois de mai».


8.b. La plupart des analyses s’accordent pour dire qu’il s’agit d’une métaphore évoquant l’Occupation allemande de 1940.


9.c. «À midi ou à minuit, il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Élysées», alors synonymes d’élégance. Le titre est l’adaptation française par Pierre Delanoë, l’homme aux 5.000 chansons, de «Waterloo Road» du groupe anglais Jason Crest.


10.a. Avec des paroles comme «Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents» ou «L’hiver comme l’été, on touche pas à la saleté. (…) les tonnes de détritus, s’empilent gaiement dans les rues», il est aisé de deviner le sujet de la chanson, visionnée presque 2 millions de fois sur YouTube.

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