Obsessionnels et compulsifs : ces «petits» troubles qui ravagent
Ce mercredi soir, «Matière grise» s’intéresse aux TOC. Pour appréhender au mieux la 4e pathologie psychiatrique la plus répandue, rendez-vous sur La Une à 23h10
Mathieu fait dix fois le tour de son appartement avant d’en sortir. Audrey se «décontamine» chaque jour à minuit et une minute. Sur Internet, les témoignages de personnes souffrant de TOC (troubles obsessionnels compulsifs) sont légion.
Être atteint de TOC est loin d’être anodin ! Les malades souffrent d’obsessions récurrentes qui provoquent une très forte anxiété. Pour diminuer leur angoisse, ils mettent en place différentes stratégies de neutralisation : des comportements sécurisants. Ceux-ci peuvent prendre la forme de compulsions ou de rituels. Conscients que leurs obsessions sont le fruit de leur propre activité mentale, ces rituels peuvent pourtant les occuper plusieurs heures par jour.
Trois types de trouble obsessionnel compulsif peuvent être distingués et ils toucheraient environ 2 à 3 % de la population, autant d’hommes que de femmes. Il s’agit d’une maladie précoce, le trouble se manifestant généralement entre 8 et 18 ans. Malgré de nombreuses études, les causes sont encore assez méconnues, mais seraient liées à de multiples facteurs : génétiques, neurophysiologiques, psychologiques ou immunitaires.
Extrait d’un article paru dans Télépro du 05/03/2020
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