«Nos mondes disparus» sur France 5 : vers la fin de notre ère ?
Par cinq fois, la Terre a connu l’apocalypse. Des cataclysmes phénoménaux qui ont bouleversé l’ensemble de la planète, ses continents comme ses océans. Quelles en furent les causes ? Et, aujourd’hui, sommes-nous à l’abri d’un tel phénomène ?
La première extinction, appelée ordovicien-silurien, eut lieu il y a environ 445 millions d’années. À cette époque, les océans concentraient la totalité des formes de vie. C’est une importante glaciation couplée à une baisse rapide du niveau des océans qui a entraîné ce premier anéantissement massif en faisant disparaître 86 % des espèces marines.
L’enfer sur Terre
Les deux extinctions suivantes sont survenues il y a 360 à 380 millions d’années pour la première, et 250 millions d’années pour la seconde. Les hypothèses pour en expliquer les causes sont multiples : diminution du dioxygène dans l’océan, impact d’astéroïde, forte activité volcanique ou encore changements climatiques. Ensuite, il y 200 à 215 millions d’années, la dislocation du supercontinent Pangée aurait provoqué une vague d’éruptions volcaniques. Des grandes quantités de méthane et de CO2 sont alors libérées. Un réchauffement global s’opère, c’est le début de la quatrième extinction géante.
La cinquième et (avant ?) dernière extinction, crétacé-tertiaire, est la plus célèbre de toutes. C’est l’extinction des grands dinosaures. L’événement date d’il y a 66 millions d’années. Son origine incombe à l’association du choc entre la Terre et une météorite géante ainsi qu’à une intense activité volcanique.
La fin d’un monde ?
La question que tout le monde se pose donc aujourd’hui est de savoir si nous sommes à l’aube de la sixième extinction de masse. La réponse de la communauté scientifique à cette interrogation est alarmante. «Le rythme de disparition des espèces est jusqu’à plusieurs centaines de fois plus rapide que la moyenne des 10 millions d’années qui viennent de s’écouler», rapportait l’IPBES, une organisation intergouvernementale sur la biodiversité, en mai dernier. «À cette vitesse, la barre des 75 % d’espèces disparues pourrait être atteinte en quelques centaines d’années seulement.»
Retrouvez l’intégralité de cet article dans Télépro n° 3437 du 16/01/2020
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