Mustang, le dernier royaume interdit

Des moines novices devant un chörten, symbole du bouddhisme © Getty Images

Fermé aux touristes jusqu’en 1992, ce petit territoire bouddhiste coincé sur les cimes népalaises tutoie les cieux. Il y a le cheval du Nord-Ouest américain et la Ford sportive… Mais le Mustang, c’est aussi un ancien royaume interdit, enclavé entre le Népal et la Chine. Ce samedi soir, 23.20, sur France 5, le magazine « À vous de voir » nous entraîne dans un numéro vertigineux sur le toit du monde.

En compagnie de deux aventuriers, dont l’un est non-voyant, découvrons un monde pas comme les autres, une vallée peuplée de moines, de bergers et de sages. Enfilez vos chaussures de marche, la découverte de ce « Petit Tibet » se mérite !

Royaume de Lo

« Nous sommes politiquement népalais, mais naturellement tibétains », affirme Jigme Singi Palbar Bista, ancien Prince de ce royaume bouddhiste. Le Mustang, ou Royaume de Lo, aurait été fondé en 1380 par le guerrier Ame Pal, premier roi d’une dynastie qui a régné depuis sans discontinuité.

Le Mustang est intégré au Népal en 1951, mais ce n’est qu’en 2008 que la nouvelle république népalaise abolira la monarchie. Redevenu simple citoyen, l’ancien roi, Jigme Dorje Tandul, a d’ailleurs gardé son prestige auprès des quelque sept mille habitants qui peuplent les 2.020 km2 de son ancien royaume. Le palais royal se trouve à Lo Manthang, la capitale située à 3.840 mètres d’altitude.

Contrées mystiques

Isolé par certains des plus hauts sommets de la planète, comme le Dhaulagiri (8.172 m) et l’Annapurna (8.078 m), enclavé entre les deux puissances mondiales que sont la Chine et l’Inde, le Mustang reste un territoire mystérieux.

Les villages sont entourés de parois rocheuses dissimulant de nombreuses grottes troglodytes où les moines se retiraient pour méditer. Sur leurs murs sont encore dissimulées des peintures ancestrales. Partout sur ces terres bouddhistes raisonnent le son des moulins à prières et se découpent sur ce paysage lunaire les chörtens blancs et les drapeaux de prières multicolores.

Un article à retrouver dans son intégralité dans le magazine Télépro du 5 décembre

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