Météo : l’éternelle alternance entre la pluie et le beau temps !
Prévisions, logiciels, satellites… Ce jeudi à 19h50 dans «Tout s’explique» sur RTL-TVI, Maria Del Rio se penche sur un sujet qui nous intéresse tous : la météo !
Né en Italie
Bien avant que le satellite ne révolutionne les prévisions météorologiques, les hommes ont inventé des instruments leur permettant de mesurer la force du vent (l’anémomètre), l’humidité de l’air (l’hygromètre), la pression atmosphérique (le baromètre), et bien sûr, la température.
L’idée de mesurer celle-ci remonte à la Grèce antique : avant notre ère, deux ingénieurs imaginent un outil permettant de détecter un réchauffement de l’air. À la Renaissance, Galilée aurait, lui aussi, mis au point un thermoscope, capable de mesurer les changements de températures. Cet outil – un tube en verre contenant un liquide transparent et des bulles de verre de densité différente – est basé sur le principe de la poussée d’Archimède et de la dilatation de la matière.
Le premier thermomètre à graduation aurait, lui, été imaginé en 1654, par le grand-duc de Toscane, Ferdinand II de Médicis. Au siècle suivant, le Suédois Anders Celsius introduit une échelle de graduation basée sur les températures de fusion et d’ébullition de l’eau. Cette échelle standardisée est la plus répandue aujourd’hui.
Phénomènes rares
Si, en Belgique, nous sommes habitués à la pluie, aux nuages et au vent, dans certaines régions du monde, il est possible d’observer des phénomènes météorologiques spectaculaires et rares.
Décrits par Charles Darwin en 1839, les pénitents de neige ou de glace sont des formations de neige durcie «poussant» sur une surface plane, à une altitude élevée et orientées vers le soleil. Visibles notamment dans la cordillère des Andes, elles rappellent les processions des pénitents pendant la semaine sainte en Espagne, d’où leur nom. Cette curiosité est due à la sublimation de la neige, soit la transformation sous l’effet de la chaleur de la glace directement en vapeur, sans passer par la phase liquide.
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L’arc-en-ciel blanc, aussi appelé «fogbow» (arc-en-ciel de brouillard), est un halo blanc, généralement bordé d’une fine ligne rouge à l’extérieur et bleue à l’intérieur. Il apparaît lorsque les gouttelettes d’eau du brouillard sont si fines qu’elles restent en suspension dans l’atmosphère et ne permettent pas de rendre visibles les couleurs du spectre lumineux du soleil.
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Au rayon nuage, notons le mammatus (du latin «mamma», signifiant mamelle), souvent de couleur bleue-grise, qui peut s’observer partout dans le monde. Il se forme lorsqu’un nuage instable dérive au-dessus d’une couche d’air très sèche.
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Enfin, la foudre de Catatumbo, comptant en moyenne 280 éclairs par heure, est un orage localisé au Venezuela et se produisant entre 140 et 160 nuits par an. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, cet orage est formé par la rencontre entre l’air chaud et humide du lac Maracaibo et les vents glacés des Andes.
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Apprentis sorciers
Il est bien loin le temps où les humains imaginaient que les dieux faisaient la pluie et le beau temps ! Désormais, leur ambition est d’influencer la météo selon leurs besoins. Ainsi, à Dubaï, où le mercure dépasse régulièrement les 40 °C, des ingénieurs ont testé une nouvelle méthode : des drones chargés de générer une activité électrique dans les nuages pour permettre à la pluie de tomber.
Auparavant, une technique d’ensemencement des nuages avait déjà fait ses preuves. Le principe ? Injecter des cristaux d’iodure d’argent à l’intérieur des nuages et ainsi provoquer des pluies artificielles. Expérimenté pour la première fois à New York en 1946, ce procédé s’est ensuite répandu et a été utilisé par plusieurs pays pour faire face à la sécheresse (en Chine notamment) ou réduire la taille des grêlons lors d’orages et ainsi éviter des dégâts sur les vignobles (en France, par exemple).
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Récompense !
Depuis six ans, la Royal Meteorological Society décerne des prix aux meilleures photographies météorologiques prises durant l’année. En octobre dernier, le prix du Jury du concours «Weather Photographer of the Year» a été attribué au photographe italien Giulio Montini.
Choisi parmi près de neuf mille photos venant de 114 pays différents, son cliché intitulé «Morning Fog» a été pris au petit matin dans la région de Bergame (nord de l’Italie). «Dans les mois d’automne, certains jours, il est possible d’assister à ce spectacle avec les premières lueurs du lever du soleil. Au bout de vingt minutes, tout est fini», a expliqué le lauréat de l’édition 2021.
Cet article est paru dans le Télépro du 18/11/2021
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