Maud Wyler incarne une «Marie-Antoine» plus complexe qu’il n’y paraît
Ce samedi à 20h50 sur Arte, une docufiction («Marie-Antoinette, ils ont jugé la Reine») retrace scrupuleusement les 76 derniers jours de Marie-Antoinette. L’extrait d’interview de Maud Wyler qui suit, est à retrouver dans le Télépro du 24 octobre.
Quelle image aviez-vous de Marie-Antoinette ?
Une image qui pourrait se résumer à une belle photo publiée sur Instagram et qui me donnait l’impression d’une reine assez superficielle, épicurienne et très éloignée du peuple. Donc incompatible avec une quelconque empathie de ma part. Mais avant de passer les essais pour le rôle, j’ai lu le scénario et le livre d’Emmanuel de Waresquiel dont est tiré le téléfilm. J’ai alors découvert toute la complexité de sa vraie personnalité.
Quelle est sa qualité la plus frappante ?
C’était une femme aimante, une grande amoureuse, tendre, une amie fidèle, une mère maternelle et dévouée. Elle tissait des liens avant tout affectifs avec les gens. Même dans sa manière de basculer dans la politique à la fin de sa vie en devenant sa propre avocate, ses prises de position et ses décisions transitaient toujours par l’humain. Elle n’envisage jamais la situation de manière géopolitique, tout chez elle passait par le cœur.
Avez-vous une approche particulière d’un rôle historique ?
Non, mais lorsque le scénario colle à l’histoire, il y a beaucoup de rouages déjà en place. Après avoir mis la perruque de Marie-Antoinette, je n’avais pratiquement plus rien à exprimer parce qu’avec cette coiffure, l’imagerie de l’histoire s’en chargeait. Je n’avais plus qu’à m’inscrire humblement dans cette évocation.
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