Matisse voyageur, en quête de lumière
Ce vendredi à 22h45 sur La Une, le magazine «Le Temps d’une histoire» évoque les derniers voyages entrepris par le célèbre peintre. Des paysages qui ont considérablement influencé son œuvre.
Mars 1930, Matisse navigue vers la Polynésie pour le dernier grand voyage de sa vie. À 60 ans, il est l’un des maîtres incontestés de la peinture moderne, au top de sa gloire. À travers ce film, Patrick Weber nous présente un voyageur dans l’âme.
«J’ai toujours été pris par la lumière et sa poésie. La rêverie d’un homme qui a voyagé est autrement plus riche», affirmait-il. À l’été 1895, le jeune Matisse découvre Belle-Île-en-Mer où il accompagne son voisin de palier, le peintre Émile Wéry. «La Bretagne a été la première étape de mon évolution. En travaillant aux côtés de Wéry, j’ai remarqué qu’il obtenait plus de luminosité avec ses couleurs primaires que ma palette, celle des maîtres anciens, ne me le permettait.»
L’été suivant, Matisse y rencontre l’Australien John Peter Russell, l’un des tous premiers post-impressionnistes. Ensuite, Matisse fait ses propres expériences à travers la révélation de la lumière dans la nature. À Tahiti, insatisfait de sa première toile, un paysage, il met la peinture de côté et se contente de croquis. «Je n’avais jamais rien vu de tel ! L’eau de la mer et le ciel y sont d’une pureté primitive. J’ai tout emmagasiné.»
Les souvenirs de ce voyage ont longtemps continué d’alimenter une œuvre de plus en plus épurée.
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