L’ours, un modèle pour la recherche médicale

L’incroyable métabolisme de l’ours est source de nombreux espoirs thérapeutiques © Isopix/Anjum Naveed/AP

Espèce menacée et protégée, l’ours fait l’objet de recherches scientifiques de pointe. Ce mercredi à 23h30 sur La Une, «Matière grise» nous emmène dans sa tanière. 

Les étonnantes capacités physiques de l’ours pourraient aider à combattre de nombreuses pathologies chez l’homme : troubles cardio-vasculaires et neurologiques, dysfonctionnements rénaux, ostéoporose, obésité et atrophie musculaire. Comprendre sa longue hibernation de six mois est la clé pour emprunter à l’avenir de nouvelles voies thérapeutiques.

D’après les scientifiques, il existe un système coordonné mis en place durant l’hibernation permettant à l’ours de préserver sa masse musculaire, son capital osseux et ses fonctions métaboliques essentielles. Il préserve ainsi son squelette quasi intact pendant son inactivité. En comparaison, un homme alité ou inactif durant six mois perd 30 % de sa masse osseuse.

Malgré sa prise de poids impressionnante au printemps, l’ours ne devient pas non plus obèse. Il affiche certes un fort taux de cholestérol dans le sang, mais ne présente aucune obstruction des artères ! De plus, l’ours hibernant ne défèque et n’urine pas. Il possède des gènes capables de bloquer les réactions inflammatoires liées à l’inactivité des reins. Le magazine «Matière grise», diffusé ce mercredi à 23h30 sur la Une, revient sur l’avancée des recherches qui scannent l’ours de la gueule aux pattes.

Cet article est paru dans le magazine Télépro du 11/02/2021.

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