Aviation : les pistes de l’effroi

L'aéroport de Saint-Martin, aux Antilles © Getty Images

Attachez vos ceintures ! Dans certains aéroports, l’atterrissage est toujours périlleux…

Pour un pilote chevronné, l’atterrissage n’est souvent qu’une formalité. Mais dans certains aéroports de la planète, la manœuvre reste complexe. Ce jeudi à 19h50 sur RTL tvi, «Tout s’explique» vous emmène sur les pistes des aéroports les plus dangereux du monde.

Lukla (Népal)

Le plus vertigineux

Gravir l’Everest n’est pas sans risque, mais accéder au site est déjà une aventure ! Il faut en effet passer par l’aéroport de Lukla, au Népal. Située à 2.860 m d’altitude, la piste est évidemment entourée de montagnes. Elle a aussi pour particularité d’être très courte (485 m) et inclinée à 12 degrés. Une demi-douzaine d’accidents mortels y ont été recensés ces dernières années. Il est toujours possible d’atterrir à Katmandou… mais il faut alors prévoir sept jours de marche supplémentaires !

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Courchevel (France)

​Des frissons chics et chers

L’aéroport de Courchevel permet à une clientèle fortunée de rejoindre directement la plus chic des stations de ski. Installée au cœur des Alpes, la piste fait à peine plus de 500 m de longueur. Ajoutez à cela une déclivité de 18,5 % (la plus forte pente du monde pour un aéroport international) et un brouillard souvent présent… La dangerosité est telle que les pilotes doivent disposer d’une certification spéciale pour y atterrir.

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Saint-Martin (Antilles)

Au bonheur des instagrameurs

L’aéroport de Saint-Martin est connu pour sa piste attenante à la plage. En raison du bruit et des rafales de sable, le lieu devrait être peu fréquenté… Ce n’est pas le cas ! Malgré les appels à la prudence des autorités, les touristes adorent y photographier les avions qui passent 3 mètres au-dessus de leur tête et poster ces clichés sur les réseaux. Autre tendance : le fence surfing. Les amateurs s’accrochent à la clôture de la piste et attendent d’être soufflés par les réacteurs d’un avion au décollage. En 2017, une touriste est décédée après être mal retombée.

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Gibraltar (Grande-Bretagne)

Gibraltar n’est qu’un rocher. Quand les Anglais ont voulu y bâtir un aéroport, ils n’ont pas eu d’autre choix que de tracer la piste à la perpendiculaire de l’avenue Churchill, le principal axe routier de la ville. Pendant des décennies, à un carrefour se croisaient avions et voitures. Depuis mars 2023, un tunnel permet aux véhicules motorisés de circuler sous terre, mais piétons et cyclistes sont toujours contraints de traverser la piste.

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Funchal (Madère)

Au gré du vent

Rebaptisé «Cristiano Ronaldo» en hommage à l’enfant du pays en 2017, l’aéroport de Madère a longtemps été considéré comme le plus dangereux du monde en raison de sa courte piste entre falaises et océan. En novembre et décembre 1977, deux accidents successifs ont fait plus de 150 morts. Depuis, la piste a été agrandie sur pilotis. Elle reste cependant très dangereuse en raison des vents. Au printemps, on a vu circuler les images d’un Airbus brinquebalé comme un pauvre insecte à l’atterrissage…

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