Le sommeil en quiZzzz…

Réponses

1. a. Bien que dépasser 72 h sans dormir soit quasi impossible à supporter, certains spécimens sortent du lot. Tel Randy Gardner qui, depuis 1964, détient le record du monde avec 264 h, soit 11 nuits, sans dormir. L’Américain rapporte avoir «souffert de graves insomnies longtemps après cette expérience». Mêmes effets secondaires pour le Britannique Tony Wright qui, en 2007, réitéra cette torture (avec 2 h de plus !) sans toutefois pouvoir l’inscrire dans le Livre des records, du fait de sa dangerosité…

2. b. Faire une sieste de 20 min peut être salvateur. Pas plus ! Sous peine d’amputer la durée de sommeil de la nuit.

3. b. «65 % des Belges dorment, en moyenne, entre 7 à 8 heures», selon les statistiques d’Éducation Santé. «15 % de la population dort entre 5 et 6 heures et 8 % moins de 
5 heures.» Quand «plus d’un tiers (36 %) dit souffrir de troubles chaque nuit» !

4. c. À l’origine, cette devise du Moyen Âge avait une tout autre signification. Elle était utilisée dans les auberges où les voyageurs devaient payer le gîte et le couvert.

5. a et b. Ce fléau, qui touche 15 à 20 % de la population, ne date pas d’hier. Aristote (384-322 av. J.-C.) l’attribuait à un excès de chaleur dans le corps. D’où l’idée des bains froid… qui persista jusqu’à la Renaissance. L’opium et les boissons fortes étaient également très appréciées des insomniaques. De nos jours, les professionnels de la santé recommandent de pratiquer une activité physique (mais pas juste avant le coucher), d’éviter les écrans en soirée ainsi que l’alcool car, s’il réduit le temps d’endormissement, il diminue le sommeil paradoxal (période des rêves), perturbant ainsi les cycles naturels.

6. a. Ce vieil adage est à nuancer. En effet, l’heure du coucher importe peu, ce qui compte, c’est le sommeil profond (où a lieu la récupération physique) qui intervient lors des premières heures. Le cycle du sommeil étant divisé en plusieurs phases : léger, profond, paradoxal. Cependant, mieux vaut éviter de se coucher tard, afin de ne pas «raccourcir le sommeil profond par l’horloge biologique qui sait qu’on doit se réveiller dans peu de temps», précisent les experts.

7. c. Réveiller une personne somnambule risque de l’effrayer. Mieux vaut la reconduire gentiment dans son lit. Cette parasomnie concerne environ 20 % des enfants et tend à diminuer avec l’âge pour atteindre 1 % des adultes. Bon à savoir : il est très rare de devenir somnambule sans l’avoir été enfant.

8. a. Il n’a besoin que de 2 h de sommeil par jour ! Il est suivi de près par la girafe et le cheval, avec une heure en plus. La fourmi aussi est une petite dormeuse, avec ses 4 h de repos, par intermittence. En revanche, si le paresseux atteint un score de près de 16 heures, la palme d’or revient au koala qui passe… 22 h 
sur 24 endormi.

9. c. En permettant au cerveau de classer et d’assimiler les informations de la journée, les songes – si farfelus soient-ils – sont indispensables à la régulation de nos émotions.

10. b. et c. Il ne faut rien exagérer. Néanmoins, il est prouvé que le manque de sommeil accélère le vieillissement cutané car il entraîne une augmentation du stress oxydatif pouvant endommager le collagène et l’élastine de la peau, d’où les rides.